Avec son jeu parfaitement adapté à la terre battue.

C’est bien sûr à Roland-Garros que Carlos Moya a décroché la plus belle victoire de sa carrière : un seul et unique titre en Grand Chelem, en 1998, un an après avoir chuté en finale de l’Open d’Australie, l’autre finale de sa carrière dans un majeur. Epinglé beau gosse de l’époque, l’Espagnol, malgré la concurrence et grâce aussi à de bons résulats sur le circuit, a réussi à se hisser à la tête de la hiérarchie mondiale, en mars 1999. Deux petites semaines seulement, mais déjà un bel exploit au vu de la concurrence ambiante et notamment de la présence, encore, au plus haut niveau de Pete Sampras.

Gaucher dans la vie mais droitier sur le court (tiens, tiens…), Carlos Moya qui pouvait s’appuyer sur un coup droit impitoyable, fait justement partie de cette génération, freinée par les Sampras, Agassi, Kafelnikov et autres Safin, et ayant ensuite subi les débuts de Nadal, Federer et Djokovic.

En 1999, à Marseille, Moya, alors n°5 mondial, se fait ainsi sortir au 1er tour par le jeune Federer, seulement 17 ans et 243e. Idem en 2003, face au jeune Rafael Nadal, 16 ans. Sans rancune, Carlos Moya est désormais son coach. Une reconversion qu’on peut qualifier de réussie !

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Coach de Rafael Nadal