Il a longtemps vécu dans l’ombre de son aîné Kei Nishikori. Il faut dire que Yoshihito Nishioka, né en 1995, n’a pas été aidé. En mars 2017, après un début de saison prometteur (quart à Acapulco, huitième au BNP Paribas Open d’Indian Wells), il se fait les croisés dès le 2e tour du Masters 1000 de Miami. Opération et rideau pendant 9 mois. Mais Nishioka est coriace et en 2018, le gaucher décroche son 1er titre à Shenzhen. Patient aussi bien dans la vie que sur le court, plutôt défensif, très véloce avec son petit gabarit (1,70m) et du genre à avoir ses adversaires à l’usure, le Japonais n’est jamais vraiment dans la lumière, mais réussit régulièrement de jolis coups d’éclat : victoire sur Nishikori, alors n°5, à Cincinnati en 2019 pour atteindre ses premiers quarts en Masters 1000, 2e titre ATP à Séoul en 2022, trois autres finales disputées sur le circuit, ou encore deux premiers huitièmes en Grand Chelem en 2023 à l’Open d’Australie et Roland-Garros, et une incursion dans le Top 25 (24e) en juin après son parcours parisien. Le voilà n°1 des Japonais du circuit. Omedeto !