Docteur Jekyll et Mister Hyde  ! Connue pour son caractère souvent explosif (voire limite  !) sur le court, Yulia Putintseva est plutôt du genre calme dès qu’elle pose la raquette. En tout cas, c’est elle qui le dit. Car la jeune Kazakh n’est pas vraiment appréciée des autres joueuses du circuit, à l’image de Muguruza qui n’a toujours pas digéré d’être allumée à bout portant au filet, à Rome, en 2022. Vainqueur des Petits As en 2009, Putintseva, alors Russe, a été naturalisée Kazakh en 2012. Il lui a ensuite fallu attendre 2016 pour atteindre son premier quart en Grand Chelem, à Roland-Garros, un stade qu’elle atteindra à nouveau à Paris en 2018, puis à l’US Open en 2020. A part ça, pas grand-chose, les sautes d’humeur et raquettes cassées sur le court étant plus nombreuses que les trophées qu’elle a soulevés. Pas encore trentenaire (elle est née en 1995), celle qui avait intégré le Top 30 en février 2017 pour la 1ère fois (27e) a encore le temps de faire mieux… et de continuer à énerver ses adversaires  !