Un bad boy nommé Rosol

5 mai 2015 à 14:12:11

Le circuit ATP a t-il trouvé son nouveau Bad Boy ?

Ça y est le circuit tient son nouveau «  bad boy  »  : Lukas Rosol.

Bon ce n'est pas du Joey Barton ou du Dennis Rodman, mais quand même. Il faut savoir que le tennis est tout de même dans l'ensemble un sport hyper correct. De temps en temps, lorsqu'on a un peu de chance, on peut assister à une micro-prise de bec entre deux joueurs, voir un léger crêpage de chignon qui, si vous êtes vraiment chanceux, se termine par un non serrage de mains à la fin du match.

On se souvient de Chela qui avait craché sur (dans la direction de) Hewitt au changement de côtés. Monfils et Fognini qui s'avançaient vers le filet en s'invectivant, avant que l'Italien comprenne qu'il allait sans doute se faire «  secouer  » face à un Monf près à en découdre.

Mais samedi à Munich il y a eu CONTACT PHYSIQUE ! Oui, monsieur ! Coup d'épaule au changement de côtés digne d'un Bézier-Lourdes des années 70  ! Toute mesure gardée, évidemment, mais le coup était bien réel, de Rosol sur Murray, et il était clairement volontaire. Murray a fait venir le superviseur pour se plaindre. Dix minutes plus tard, le jeu a repris sous haute tension, avec une dernière pique de l'Ecossais envoyée à haute voix de l'autre côté du filet vers le Tchèque  : «Sur le circuit, tous les joueurs te détestent.  ».

Rosol avait déjà fait parler de lui à Wimbledon, lorsque lors d’un changement de côté, il avait volontairement fait tomber une des bouteilles minutieusement placée par Rafael Nadal dans la direction de Manacor, son île natale.

Oui Rosol manque singulièrement de sportivité, mais il faut avouer qu'en ces temps de politiquement correct et de «  tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil  », un méchant ça fait du bien. Mais s'il veut vraiment se la jouer «  bad guy  », il faudrait que les résultats suivent. Car si Lukas Rosol se contente de faire parler de lui uniquement grâce à des «  one shot  » ou des Coupe Davis par BNP Paribas gagnées sans avoir disputé le moindre match, il n'arrivera jamais à la cheville des Connors, Lendl et consorts, qui étaient eux des méga bad guys qui gagnaient des Grands Chelems

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