Les Américains raffolent de statistiques quand il faut décoder le sport de niveau. Ça doit les rassurer. Petite revue de détail, de chiffres plus ou moins importants…
106 :
le nombre de droitiers qui ont gagné l’US Open. Le tout pour 24 gauchers. Ces derniers sont d’ailleurs restés vingt-trois ans sans remporter le titre. De 1985 à 2008. De McEnroe en 84 à Nadal en 2009. En revanche, de 1974 à 1984, il n’y a que des gauchers à avoir décroché le Graal : Connors (5 fois), Orantes, Vilas et McEnroe (4 fois).
49 :
c’est le nombre record d’aces sur un match à l’US Open. Il est détenu depuis 1999 par Richard Krajicek, le vainqueur batave de Wimbledon 1996, contre Kafelnikov. Le score : 7/6, 7/6, 1/6, 3/6, 7/6.
26 :
soit le nombre de jeux décisifs disputés le jour d’ouverture de l’US Open 1970, date de l’introduction du tie-break dans les tournois du Grand Chelem.
1957 :
comme l’année où la première joueuse noire a brisé les barrières. Althea Gibson remporte l’US Open cette année-là. Auparavant, elle avait fait ses débuts en 1950 à Forest Hills.
10 :
comme le nombre de tournois composant les US Open Series. Celui et celle qui ont le meilleur parcours sur l’ensemble de la tournée américaine gagnent ces US Open Series et le petit chèque qui va avec.... C’est en 2005 que les courts du plus fameux tournoi américain, l’US Open, sont devenus bleus comme ceux des tournois le précédant. Histoire d’unifier les surfaces et les repères.
14 :
Kathy Horvath, 14 ans et 5 jours, est la plus jeune personne à avoir joué un match à l’US Open le 30 août 1979. Malheureusement, ce jour-là, elle est défaite contre Dianne Fromholtz.
1 :
premier match, première victoire et premier point de pénalité à la fin août 77 pour le bizuth John McEnroe contre le coriace Eliot Teltscher (6/1, 6/3). CQFD.
82 :
comme l’âge cumulé des deux joueurs de ce match de l’US Open du 31 août 1969. Ce jour-là le quarantenaire Torben Ulrich et le non moins quarantenaire Pancho Gonzales livrent une formidable bataille en cinq sets gagnée par l’Espagnol. Une forme de record…
63 :
comme le nombre de jeux qu’il a fallu en 2007 à Novak Djokovic pour se débarrasser de Radek Stepanek (6/7, 7/6, 5/7, 7/5, 7/6). Le tout en quatre heures et quarante-quatre minutes. Ce match égale avec soixante-trois jeux le record du Lloyd-McNamee de 1979. 63 jeux sur 65 possibles, puisqu’à New York, on joue un tie-break à la fin du cinquième.
17:
c’est après dix-sept victoires consécutives à l’US Open - record de l’ère – que Pete Sampras s’incline contre Petr Korda.
38 :
comme le nombre de points que Goran Ivanisevic et Daniel Nestor se sont disputés dans ce qui constitue le plus long tie-break de l’histoire de l’US Open. A l’arrivée, le Croate le gagne 20/18 et remporte le match en trois sets.
326 :
c’est en minutes la durée du plus long match de l’histoire de Flushing Meadows (soit 5 heures 26, Ndlr). Il a eu lieu entre Stefan Edberg et Michael Chang, lors de la demi-finale de l’édition 92 et s’est terminé par une victoire du Suédois.
101 :
le nombre de victoires record de Chris Evert à l’US Open. La dernière s’est tenue contre Monica Seles, alors âgée de 15 ans, lors de la finale de l’édition 1989. Le score : 6/0, 6/2.
60 506 :
le record du nombre de spectateurs sur un seul jour. C’était le 4 septembre 2006, jour de la fête du travail a.k.a Labor Day.
05/09/1975 :
la date où après avoir perdu la finale de l’US Open, Martina Navratilova, 18 ans, tchèque de naissance, se pointe aux services de l’immigration et demande l’asile politique.
2h26:
c’est l’heure – du matin - à laquelle le match suédo-suédois entre Mikael Pernfors et Mats Wilander s’est terminé. Après quatre heures et une minute, ce n’est pas le match le plus long mais celui qui s’est achevé le plus tard.
17 500 :
c’est en dollars le montant de l’amende dont John McEnroe a dû s’acquitter en 1987 après s’être montré particulièrement véhément lors de sa victoire contre Slobodan Zivojinovic. Un chèque qu’il aura le temps de méditer puisqu’il prendra parallèlement deux mois de suspension.
9 :
Comme le nombre de finales consécutives qu’Ivan Lendl aurait pu disputer si Pete Sampras n’avait pas mis fin en 1990 lors d’un quart de finale à son parcours extraordinaire.
32 :
en 2001, pour leur 32ème face-à-face, Agassi et Sampras produisent à New-York un match d’anthologie gagné par le second au bout de quatre tie-breaks. Ce jour-là, aucun des deux joueurs n’avait perdu son service. Connaisseur, le public avait ovationné les deux Américains avant même le début du dernier jeu décisif…
33 :
soit l’âge cumulé des deux finalistes de l’édition 1997, la plus juvénile de l’histoire entre Venus Williams (16 ans) et Martina Hingis (17 ans). Victoire de la Suissesse (6/0, 6/4).
78 :
la durée en minutes de la finale de 1974, entre le jeune Jimmy Connors et le génial Australien Ken Rosewall. La plus courte de l’ère Open.
19 :
le nombre d’années - auquel il faut ajouter 28 jours - du plus jeune lauréat à New York, Pete Sampras en 1990 contre un gars à peine plus vieux, Andre Agassi.
7 :
depuis que l’US Open existe, en 1881, il n’y a qu’en sept occasions que les Américains ont été absents des finales, homme et femme confondus. 1959, 1973, 1988, 2004, 2007, 2009 et 2010.
Par Rico Rizzitelli
