Tu sais que l'US Open commence quand...

28 août 2012 à 18:13:54

Depuis qu'il a déménagé de Forest-Hills à Flushing Meadows, l’US Open ne ressemble à aucun autre Grand Chelem. La démesure y a élu domicile. Vue d'ensemble. …les vacances sont terminées, va falloir aller...

Depuis qu'il a déménagé de Forest-Hills à Flushing Meadows, l’US Open ne ressemble à aucun autre Grand Chelem. La démesure y a élu domicile. Vue d'ensemble.

…les vacances sont terminées, va falloir aller gratter. ...t'entends les semelles des joueurs couiner pendant les matchs. …tu revois Sampras vomir sur le court en quart face à Corretja en 96. Fallait pas s’étonner, la veille le mec a tapé la balle avec Agassi dans les rues de New-York pour une pub. ...d'ailleurs, ce n’était pas pour la promotion de leur équipement, mais pour montrer qu'on peut jouer sur du ciment ! Ces Ricains feraient n'importe quoi pour montrer que leur surface est la meilleure. …quand les sessions de nuit s'étirent jusqu'à point d'heure, bien après le retour de Cendrillon... …tu te mets à faire des smashs pieds joints à la Sampras. Sauf que tes « air-balls » finissent toutes dans les bâches. …les Américain(e)s veulent tellement gagner qu'ils sont prêts à collectionner points et jeux de pénalité. …les courts de Central Park sont encore plus occupés qu'à l'ordinaire. …le stade Arthur Ashe prend des airs d'enfer tellurique : 40° C, 55% d'humidité. …pour toi Mardy Fish, c'est pas le jour du poisson. …hommes et femmes du Top 10 qui n'ont encore rien fait dans les trois premiers tournois du Grand Chelem commencent à angoisser en arrivant dans la Grosse Pomme. Comme de vulgaires lycéens à quelques encablures du conseil de classe du troisième trimestre... …Djoko imite McEnroe. …l’USTA trouve toujours quelque chose à célébrer. Au choix, l'anniversaire de la victoire de Pancho Gonzales, celle d’Arthur Ashe ou la retraite de Sampras... Djokovic se pourlèche les babines à l'heure de retrouver sa surface préférée. …l'intendant de la fédération américaine risque le licenciement s'il vient à manquer de pop-corn ou de hot-dogs. …les phénomènes précoces de l'académie Bollettieri commencent à éclore. …le vainqueur repart chez lui avec le trophée qu'on lui a remis sur le court et non une réplique format maquette comme dans les autres majeurs. Et c'est définitif. …tu t’attends à chaque changement de côté, à voir débarquer des pom-pom girls. …bref, avec un Central de vingt-deux mille places, tu veux un show digne du Super Bowl ! …Novak Djokovic a fini de scier ses raquettes et Jo-Wilfried Tsonga a fini de cicatriser après sa rencontre avec une bouche à incendie canadienne... le cinquième set se termine au tie-break. …depuis deux ans, tu sais que la vraie finale c'est Djoko/Rodgeur. Et c'est le vendredi. …de toute façon, le dimanche il pleut et le lundi, t'entends pas le bruit des balles à cause des avions. …d'ailleurs les avions passent tellement bas que t'as l’impression que Roddick pourrait les toucher quand il lobe ses adversaires ! Par Jérémy Francisco et Rico Rizzitelli

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