Evidemment que si Julien Benneteau remportait le tournoi de Cincinnati, ça serait gigantesque. Deux victoires françaises en deux semaines en masters 1000, imaginez-vous ! Mais bon, soyons réaliste, la victoire de Bennet n'est pas tout a fait acquise. Il doit d'abord se débarrasser de l'ultra pénible David Ferrer pour éventuellement jouer le surpuissant serveur Milos Raonic ou bien le « vieux » Roger Federer qui n'a pas de souci, malgré son bel âge, à enchaîner les tournois.
Mais finalement, peu importe. Car après la semaine dernière à Toronto et celle-ci à Cincinnati (certes point encore finie, mais bon la suite semble compliquée), on ne peut que se réjouir en pensant à la demi-finale de Coupe Davis par BNP Paribas début septembre à Roland-Garros. Car cette rencontre-là, il va falloir se l'envoyer et en face, c'est tout de même les doubles tenants du titre !
Cela étant dit, Arnaud Clément doit se réjouir de voir briller ses joueurs semaine après semaine.
Petite revue d'effectif.
Jo. Tout est dit, on est d'accord ? On connaît son amour pour cette compétition, sa forme du moment. Bref, tout les voyants sont au vert (foncé).
Bennet. Tout pareil. C'est le papa de l'équipe. Quasiment incontestable en double et remplaçant de luxe en simple, voir plus avec sa performance de cette semaine.
Gaël. Il est incontestablement en forme même s'il n'arrive pas à claquer une « vraie » victoire. Mais il n'y a aucun doute : le meilleur français sur terre peut battre n'importe qui sur un Philippe-Chatrier acquis à sa cause à 100 000 %.
Richard. Il est blessé. Va t-il disputer l'US Open ? J'espère que non. Il ferait mieux de rentrer se reposer et de s'entraîner sur terre. Richard c'est comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais. Si c'est le bon qui est face à Stepanerdych, c'est « in ze pocket ».
Gilles. Il joue bien, mais part avec du retard sur les autres. La terre n'est pas « sa » surface et lui aussi connaît des pépins physiques à répétitions.
Mika. Il sera certainement dans le groupe, mais si Richard est vraiment remis et motivé, alors Llodra ne devrait logiquement pas être dans les quatre sélectionnés pour la rencontre.
Seule certitude, ça va être bon. La dernière rencontre du genre à Roland-Garros remonte à 2005 et la finale de Fed Cup perdue par la France face aux Russes. Malgré la défaite, il y avait, ce week-end là, une ambiance magique et unique dans le stade Roland-Garros, entièrement vide mais plein à craquer sur le Philippe-Chatrier.
Si vous avez l'occasion d'y aller, n'hésitez surtout pas, ce genre de chose n'arrive pas souvent.