S'il y a un match à ne pas rater durant la quinzaine de Wimbledon, c’est le quart de finale de cet après-midi entre Andy Murray, tenant du titre, et Grigor Dimitrov, futur numéro 1 mondial.
Les deux joueurs se sont affrontés à quatre reprises et la victoire était toujours revenue à Murray. Jusqu’en en 2014, où la donne a changé. C'est à Acapulco que les cartes ont été redistribuées.
Ce jour là, Dimitrov avait concédé le premier set et semblait se diriger vers une quatrième défaite consécutive face à un joueur à qui il n'avait pas encore réussi à prendre un set. Mais Dimitrov est parvenu à inverser la tendance au moment de ce qui semblerait être le plus beau point de l'année (pour le moment). Ce point a certainement donné la foi à Dimitrov, et lui a indiqué qu'il pouvait battre Andy d'Ecosse. Regardez et revenez.
Alors ? Et si aujourd'hui on avait droit à une batterie de points de ce genre ? Pourquoi pas. Les deux joueurs sont en pleine possession de leur moyens.
Je rappelle que Dimitrov vient de remporter le tournoi du Queens et qu'au contact de Roger Rasheed, il passe clairement un cap, comme tout ceux (mis à part Jo) qui sont passés entre les mains du tortionnaire d'Adélaïde. En parlant de cap, à l'issue de Wimbledon, Dimitrov va en franchir un énorme en effectuant son entrée dans le fameux top 10. D'ailleurs, s'il bat Murray, il devrait même lui passer devant.
Quant au protégé d'Amélie Mauresmo, on peut tranquillement dire qu'il a retrouvé toute sa superbe. A Wimbledon, cette année, il n'a toujours pas perdu le moindre set, tout en mettant des fessées à certains. Cependant, contre Kevin Anderson, il a commencé à être testé et il le sera à nouveau aujourd'hui, c'est plus que certain. Néanmoins, Murray est un grand champion et sera, nul n’en doute, au rendez-vous cet après-midi sur le Center court de Wimbledon.
Dur dur de faire un pronostic sur ce match, même si je vois bien la surprise Dimitrov, si tant est qu'on puisse encore parler de surprise concernant le Bulgare.
Pour la petite histoire, les deux clans sont assez proches. Depuis l'Open d'Australie, les deux équipes se sont pas mal chambrées au sujet du résultat d'une possible course sur 200 mètres entre Roger Rasheed et Jez Green, le préparateur physique d'Andy Murray. C'est finalement juste avant le Grand Chelem britannique que les deux hommes ont finalement chaussé les pointes pour mettre un terme à ce débat interminable.
Ce jour-là, c'est le clan Dimitrov qui a gagné. L'histoire se répétera t-elle ?