Sur le circuit depuis 1996, Tommy Haas a connu…

10 avr. 2014 à 00:00:00

Sur le circuit depuis 1996, Tommy Haas a connu…
Cette semaine, Tommy Haas fête ses 36 ans, dont 19 sur le circuit professionnel. Peu dire que dans sa carrière, l’Allemand a vu du pays… et des hommes.

Cette semaine, Tommy Haas fête ses 36 ans. Et le doyen du Top 100 a toujours bon pied, bon œil, en témoigne sa présence continue dans le Top 20 depuis bientôt quinze mois. Une durée respectable ? C’est pourtant peu à l’échelle de sa carrière bien remplie par 19 années passées sur le circuit professionnel.

 

… 7 opérations et 2 passages par la case « non classé » à l’ATP…

 

… pour autant de retours au premier plan. Plus rafistolé que Mel Gibson sur l’ensemble de sa filmo, mais mieux conservé que l’ancienne vedette de L’arme fatale et Braveheart.

 

… Thomas Johansson vainqueur en Grand chelem. A un set près, Tommy aurait même été son adversaire en finale. Avec tous les espoirs que cela sous-entend pour peu que l’on soit plus sérieux que Marat Safin.

 

 

… Lleyton Hewitt avec les cheveux longs.

 

… Andre Agassi en perdition, descendant se reconstruire une confiance sur le circuit Challenger.

 

… la mode des casquettes à l’envers. Il en demeure d’ailleurs l’un des derniers fidèles.

 

la victoire en tournoi malgré un dossard de 349e mondial.

 

… Marcelo Rios n°1 mondial.

 

… 14 numéros 1 mondiaux différents…

 

… et a battu 12 d’entre eux à un moment ou un autre, dont Sampras 3 fois, Agassi 4 fois, Federer 3 fois et Djokovic 3 fois. Seuls absents à son tableau de chasse : Patrick Rafter et Rafael Nadal.

 

… Arnold Schwarzenegger pas encore gouverneur de Californie. Ami du père de Tommy, le futur ‘Governator’ gardait un œil sur lui quand il était à l’académie Bollettieri.

 

… le tennis allemand qui gagne avec Boris Becker, Steffi Graf et Michael Stich au top.

 

… Tobias Kamke, Simon Greul et Michael Berrer sélectionnés en Coupe Davis par BNP Paribas : le tennis allemand qui perd. Grandeur et décadence.

                                         

… Roger sans Mirka.

 

… des players lounge sans Internet pour tromper l’ennui.

 

… Mats Wilander encore joueur de tennis.

 

… une défaite en Grand Chelem sans perdre une seule fois son service. C’était à Wimbledon en 1999, contre Wayne « The unbreakable » Arthurs : 6/7 6/7 6/7.

 

… le circuit WTA plus bankable que l’ATP.

 

… les JO de Sydney, la Coupe du Grand chelem et le Masters 1000 de Stuttgart. Il a même gagné ce dernier, et fait finale dans les deux autres.

 

 

… Todd Martin sans cheveux gris.

 

… le tennis espagnol ne gagnant que sur terre battue.

 

… le service-volée systématique sur gazon…

 

… et les cordages 100% boyau.

 

… la campagne des « New Balls, please », où l’ATP prédisait les champions des années 2000. Roger Federer, Lleyton Hewitt et Tommy Haas y partageaient l’affiche avec… Nicolas Lapentti, Jan-Michael Gambill et Mariano Zabaleta.

 

… les années où tu avais être beau mec sur le circuit ATP, les nanas n’en avaient que pour Marat Safin.

 

les frères Bryan joueurs de simple.

 

… un B. Becker mettre à la retraite Andre Agassi. Sans pour autant y gagner un prénom.

 

… les Super 9, devenus Tennis Masters Series, devenus Masters Series, devenus Masters 1000.

 

… la sensation que, parfois, l’Histoire doit s’écrire, et que même un avantage de 7/6 7/5 4-3 30-40 ne suffira à aller contre.

 

 

… la tournée d’adieux de Stefan Edberg en 1996.

 

… chez les juniors, des adversaires de nationalité yougoslave…

 

… et Roland-Garros sans court Suzanne-Lenglen.

 

… Juan Martin del Potro les poignets intacts. Et ça a fait mal : il n’a pas pris un set à l’Argentin en cinq confrontations.

 

… des saisons où l’Allemagne accueillait le Masters (Hanovre), la Coupe du Grand chelem (Munich), un Masters 1000 indoor (Stuttgart), un autre Masters 1000 sur terre (Hambourg), la World Team Cup (Dusseldörf) et des tournois à Munich, Hambourg et Stuttgart. Sans même parler des épreuves WTA.

 

… deux fois la défaite contre Michaël Chang.

 

… un temps où 12 joueurs en activité figuraient au palmarès du Grand Chelem.

 

… Radek Stepanek célibataire.

 

… le regard agacé de ses aînés devant le jeune prétentieux qu’il était dans les 90’s…

 

… et le respect dans les yeux de ses cadets aujourd’hui.

 

… un pic au deuxième rang mondial, quatre demi-finales en Grand Chelem, quinze titres ATP et 556 matchs gagnés, dont 104 en Grand chelem. Et c’est pas fini.

 

Par Guillaume Willecoq

 

 

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