Vous n'avez pas pu passer à côté de l'info du moment : la collaboration entre Andy Murray et Ivan Lendl n'est plus. Le Tchèque, qui veut dédier plus de temps à sa vie personnelle et prendre un peu de recul vis-à-vis du circuit, a mis un terme à son association avec l'Ecossais.
La question qui nous brûle tous les lèvres est donc la suivante : qui remplacera Lendl ? Ça ne va pas être facile. Il est particulier Lendl. Vous l'avez sans doute vu durant les matches de Murray, dans la loge des joueurs, impassible. C'était à se demander si, derrière ses lunettes de soleil, ses yeux étaient toujours ouverts. Et sa mentalité de « winner », c'était quelque chose aussi. Je vous rappelle que le loustic, en son temps, avait battu Mats Wilander 6-0 6-0 dans un match … d'exhibition à Barcelone !
Mais bon, comme le dit l'adage, personne n'est irremplaçable. Je me suis donc creusé un peu la tête pour offrir des solutions à Andy qui est en galère.
La solution qui m'est venue le plus naturellement : moi. Je suis prêt, pour un salaire digne de ce nom, à me faire engueuler pendant les matchs et à ramasser des balles pendant les entraînements. Je promets d'être aussi discret que ne l'était Ivan durant les matches tout en montrant des petits poings serrés après des points importants et encourager mon poulain dans les moments difficiles.
Dans le cas, improbable, où je ne fasse pas l'affaire, Andy pourrait aussi se tourner vers son oncle. C'est une association qui a l'air de convenir à certains. Au détail près que j'ignore si Andy a un oncle. Dans l'affirmative, ça vaut le coup d'essayer.
Sur le marché des anciennes gloires,Tim Henman semble également pouvoir faire l'affaire. Les deux hommes ont pas mal de points communs. Ils parlent tous les deux anglais. Ils sont tous les deux britanniques. Tous les deux bénéficiaient et bénéficient d'un soutien indéfectible à Wimbledon et sont propriétaires honorifiques de la petite colline derrière le Center court du All England Lawn Tennis and Croquet Club.
Si Henman n'est pas d'accord, pourquoi ne pas se tourner vers une solution extra-tennistique ? Trouver quelqu'un qui pourra à la fois comprendre Murray et lui apporter des aspects manquants de sa personnalité. Je propose par exemple Sean Connery. James Bond pourra apporter un peu de classe, d'élégance et de charisme, qualités qui font un peu défaut à son compatriote Murray. Alors que Sean en a des pleins sacs. Sauf quand il boit trop et bat sa femme, mais ça, c'est un autre problème.
Si aucune des solutions pré-citées ne conviennent, il faudra faire appel à un bon vieux pompier de service, habitué à postuler dès qu'une place de coach se libère. Rolland Courbis n'étant plus dispo, il ne reste plus que Luis Fernandez pour sauver l'affaire. Et là, pour le coup, j'adorerais être une petite souris pour assister au discours de motivation de Luis dans les vestiaires de Wimbledon.
Good luck Andy …
