Le meilleur et le pire de l’année 2013

26 nov. 2013 à 00:00:00

Le meilleur et le pire de l’année 2013
Résumé, un peu à part, de tout ce que l'on a pu voir et entendre d’insolite, d’anecdotique, de futile et de LOL, sur et en dehors des courts de tennis durant dix mois.

Voilà, c'est fini. La saison 2013 s'est achevée à Londres avec le Masters. Depuis janvier, les joueurs et joueuses sont sur les routes. Encore une fois, la saison a été longue et éprouvante mais également animée. La preuve avec ce résumé, un peu à part, de tout ce que l'on a pu voir et entendre sur et en dehors des courts durant dix mois. 

 

La magie partout, tout le temps

 

En dix mois, il s'en est passé des choses sur les terrains, et plutôt des belles. La preuve avec ces deux vidéos best-of des plus beaux points de la saison. Prenez votre temps, installez-vous face à votre écran avec du pop-corn, ça vaut le détour. Bien entendu, on retrouve tout le gratin du tennis mondial, preuve du nivèlement du niveau par le haut : http://www.youtube.com/watch?v=VXvSvugLaqk

 

Le chiffre : 0

 

Federer a disputé plus de 1100 matches depuis qu'il est professionnel. Et en 14 années de circuit pro, le Suisse n'a jamais abandonné un match en cours de rencontre. Ouais, c'est costaud. Même quand il souffre, Roger assume. Avec classe. Toujours. 

 

La folie Harlem Shake s’est aussi emparée de l’ATP

 

Ça a été la grande mode de l'année : le Harlem Shake. Un truc complètement déjanté venu d'Internet, dans lequel la célèbre musique électronique de Baauer mettait en scène, de manière complètement irrationnelle, un groupe de potes. Le tennis n'a pas échappé à la mode avec cet Harlem Shake donné à Monte-Carlo, en présence de nombreux grands noms. On peut voir Raonic à fond dedans. Nadal, lui, est plus en retrait : http://www.youtube.com/watch?v=L4dpv2emJ4E

 

Le clan Nadal sur les dents

 

Cette année, l'oncle de Rafael Nadal, Toni, s'est fâché tout rouge contre Christophe Rochus, frère du joueur belge. Le 15 janvier, le frère d'Olivier avait balancé que le dopage dans le tennis était « une réalité », évoquant notamment les longues absences « suspectes » de Rafael Nadal et Robin Söderling. Toni a mis du temps avant de réagir mais a sorti le lance-flammes dans la presse espagnole : « Ce Rochus, en plus d'être un imbécile, est impoli. C'est un vrai connard ! Certains murmurent des soupçons mais lui les émet haut et fort. Rafa n'a jamais rien pris, vous devriez le savoir. Il ne prendra jamais rien ! ». Jeu, set et match.

 

La blague Twitter de l’année

 

Cette année, Roland Garros s'est joué sous la flotte. Comme souvent. Pour ne pas dire au quotidien. Histoire d'ironiser sur la chose, Novak Djokovic s'est emparé d'un bonnet de water-polo avant d'entrer sur le court. La photo a terminé sur son compte Twitter. Jamais le dernier pour la déconne, Nolé.

 

 

Nadal reçu 5 sur 7

 

Blessé en début de saison - il avait manqué l’Open d'Australie - Rafael Nadal a quand même bouclé la saison au rang de numéro 1 mondial. C'est exceptionnel quand on sait que l'Espagnol s'est fait lourder au premier tour de Wimbledon. Pour ça, le gaucher a notamment fait le plein dans les Masters 1000 (les tournois les plus importants après les tournois du Grand Chelem). Dans les faits, ça donne 11 000 points ATP engrangés dans les sept tournois Masters 1000 de l'année avec cinq victoires finales. Cette saison, l'Espagnol a remporté le BNP Paribas Open d’Indian Wells, Madrid, Rome, Montréal et Cincinnati tout en disputant une finale à Monte-Carlo et une demi-finale au BNP Paribas Masters de Paris-Bercy. Logiquement, Nadal est devenu le joueur le plus titré de l'histoire en Masters 1000.

 

Ana Ivanovic n'aime pas la danse de Djoko

 

Quand Ana Ivanovic fait équipe avec son compatriote Novak Djokovic dans un double en exhibition, il y a un peu de légèreté. La preuve, Novak se laisse aller à quelques pas de danse pendant que sa collègue s'apprête à servir. Le genre de truc qui déplait à Ana. D'ailleurs elle le lui fait savoir. Toujours avec le sourire, en revanche : www.youtube.com/v/RO7loGo0e4E?version=3&hl=fr_FR

 

Les nominés pour le tweet le plus drôle de l’année sont…

 

Sur son compte Twitter, Tomas Berdych n’est pas du genre à laisser des déclarations de Miss Univers. Le Tchèque fait plutôt dans le tacle bien senti. Personne n’est épargné, même pas les grands de ce monde :

 

 

L'Espagnol Juan Ignacio Chela est bourré d’autodérision. Il s’étale partout avec du LOL, la preuve avec ce tweet. Traduction : « Quand j'ai pris ma retraite ils ont voulu lister mes titres mais je n'avais même pas le Bac ».

 

 

Quant à Andrea Petkovic, elle se livre facilement sur les réseaux. Et quand Roger Federer joue son meilleur tennis, la joueuse ouvre son cœur. Bien entendu, un amour sans avenir. Roger est un homme fidèle.

 

 

Gilles Simon n'aime pas les femmes...

 

Fraîchement élu au conseil des joueurs de l’ATP juste avant Wimbledon, le Français a profité d’une conférence de presse en marge du plus fameux tournoi sur herbe pour livrer quelques-unes des grandes lignes de son programme :

 

« Les joueurs ont certainement encore passé deux fois plus de temps sur le terrain à Roland Garros que les femmes. On parle souvent de l’égalité dans les salaires, je trouve que ce n’est pas un truc qui marche dans le sport. Je pense qu’on est le seul sport aujourd’hui où il y a la parité hommes-femmes au niveau des prize-money, alors que le tennis masculin reste plus attrayant que le tennis féminin à l’heure actuelle ». 

 

Du pur freestyle à la Gilles Simon, auquel Maria Sharapova a répondu :

 

« Je pense qu’aujourd’hui, les gens préfèrent me regarder jouer plutôt que Gilles Simon ».

 

Ça, c'est de la violence façon Maria Sharapova.

 

Chiens chauds

 

 48 700 ! C’est le nombre de « hot-dogs » consommés dans l’enceinte de Roland Garros durant la quinzaine parisienne. Un beau tournoi de gourmands. 

 

Andy Murray le châtelain

 

Avant de gagner Wimbledon et de devenir un taulier, Andy Murray s'est offert un luxueux hôtel dans les environs de Dunblane, sa ville natale, pour la modique somme d’environ 2 millions d’euros. Le but ? Le restaurer et en faire un établissement 5 étoiles. « Je suis très content de cet achat », a déclaré le numéro 4 mondial sur son site officiel. « En faisant de cette maison un luxueux hôtel, nous pourrons créer des jobs, attirer des visiteurs dans la région et soutenir l'économie locale. » Patriote, en plus. 

 

Cette année, le circuit s'est pris en photo n'importe comment

 

Tout le monde a fait marcher son smartphone cette saison pour se prendre en photo. Dans cet océan de clichés, quelques grandes tendances se détachent. Un jeu des 7 familles en quelque sorte. D'abord, il y a ceux qui se sont déguisés : Novak Djokovic en lapin et Grigor Dimitrov en clown.

 

 

Que ce soit Nadal chez les New York Knicks ou Serena Williams avec le Paris-SG, certains ont changé de sport.

 

 

 

Victoria Azarenka a, elle, préféré présenter sa maman quand Andy Murray mettait en avant toute sa petite famille. Y compris sa douce. 

 

 

 

C'est la mode. On prend un film célèbre et on s'amuse un peu avec l'affiche. C’est ainsi qu’Andy Murray est devenu Crocodile Dundee et Rafael Nadal a emprunté le marteau de Thor.

 

 

 

Twitter est démodé, le truc hype, c'est Instagram. Des photos retouchées, si possible avec des filtres de couleur. Les petits coquins ont ainsi pu se rincer l’œil devant le décolleté d'Azarenka ou le bikini d'Ivanovic. 

 

 

 

Au fond d'eux, les professionnels sont des grands enfants. Que ce soit Rafael Nadal après sa victoire à Roland Garros ou Maria Sharapova en vacances, tous sont partis fêter ça avec Mickey. 

 

 

 

Lorsqu'ils ne foulent pas les terrains de tennis du monde entier, le gratin du circuit se la coule douce. Mieux, ils adorent en faire profiter leurs fans. Benoît Paire en vacances à la mer ou Stanislas Wawrinka qui fait un saut parachute ont pensé à donner de leurs nouvelles à leurs fans. Sympa. 

 

 

 

Agassi et le trash tennis

 

Interrogé en début d’année par le quotidien suisse Le Matin sur l’état actuel du tennis, le Kid de Las Vegas a livré une analyse pour le moins radicale :

 

« Je crois que le seul moyen pour moi de battre Djokovic serait de lui casser la figure aux vestiaires. Et encore… Si je jouais aujourd'hui, je serais décontenancé. Ma stratégie serait ruinée. Derrière le point, je cherchais à percer l’homme, puis à l’étouffer. Or il n’y a plus personne derrière le point. Vous ne savez plus à qui vous avez affaire. Il n’y a plus de failles. L’histoire prouvera que cette époque est l’âge d’or du tennis.» 

 

Y 'a pas à dire, le tennis c'était mieux avant. 
 

Par Mathieu Faure
 

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