Quand Rafael Nadal enchaîne les victoires, les gens ont l'accusation facile. Le mot « dopé » sort rapidement, ce qui relève du pur procès d'intention.
Certes, il est fort, il court vite et il gagne beaucoup de tournois sur terre battue et notamment Roland-Garros. Ca n'en fait pas pour autant un tricheur. D’autant que, même si cela ne suffit pas à le disculper, il me paraît difficile qu’une personne si droite, si respectueuse, si honnête, puisse tricher honteusement.
Le fait qu’il perde à Wimbledon face au 135e joueur mondial en boitant et grimaçant n’est pas non plus une preuve en soi. Toutefois….
Je comprends qu’on puisse avoir le soupçon de dopage facile aujourd’hui. L'histoire de Laurent Jalabert n'aide pas. Mais arrêtons le « tous dopés, tous pourris». Non ! Zut à la fin !
Réussir dans le sport n’est pas forcément lié au dopage. Ou, si c’est le cas, la liste est longue : Tony Parker, Joakim Noah, Teddy Riner, Zinédine Zidane, Brian Joubert (bon ok, lui c'est sûr qu'il est clean), Nikola Karabatic, Thierry Dusautoir...
Bref, tout ces athlètes (Joubert compris) sont juste les crèmes de la crème dans leurs disciplines respectives. Des surdoués mais aussi et surtout des bosseurs acharnés.
Concernant Rafael Nadal, c'est la même ! Et sa défaite au premier tour dans la douleur est aussi la preuve qu'il n'est pas un surhomme. Stop aux accusations sans preuve et espérons que Rafa ne soit pas absent sept mois de plus.