A peine ses matchs terminés, entre la douche et la conférence de presse, la Russe Maria Kirilenko a un réflexe immuable : balancer un tweet pour répandre la bonne nouvelle auprès de ses 60 000 followers. Pas d’autre choix donc que de soumettre la récente quart-de-finaliste de Roland-Garros à une interview sur ses habitudes Internet.
Sur Twitter, vous semblez très active. C’est vous-même qui le gérez ?
Oui c’est moi. Qui d’autre ?
Quand avez-vous commencé ?
J’ai commencé après l’Open d’Australie. J’ai fait un shoot pour Adidas et ils m’ont demandé si je pouvais tweeter quelque chose. Je leur ai dit que je n’avais jamais tweeté auparavant. Ils m’ont montré comment faire et j’ai suivi leurs instructions.
Cela a changé votre relation avec vos fans ?
Je suis plus proche d’eux désormais. Ils en savent plus sur moi, ce qui se passe dans ma vie, mon quotidien.
Vous lisez tous les messages que vous recevez ?
Oui tous, bien sûr.
Avez-vous en tête des tweets marrants ?
Des demandes de mariage. Plein.
Vous tweetez pour communiquer avec les autres joueurs ?
Parfois. On partage des photos ou on commente nos statuts respectifs.
Vous allez combien de fois sur internet par jour ?
J’ai internet sur mon téléphone donc j’y vais vraiment beaucoup. Il n’y a pas d’heure. Matin, midi, soir.
Quelle est votre page d’accueil ?
C’est mon compte Twitter.
Quelle est votre photo fond d’écran ?
Une photo de moi et mon fiancé Aleksandr Ovetchkine (hockeyeur professionnel russe, ndlr).
La dernière vidéo Youtube que vous avez aimée ?
Nous avons un show tv en Russie : « Un air de star ». Ça vient de se finir. Et le vainqueur de l’émission a fait durant les quelques semaines d’un concours des imitations époustouflantes de stars russes de la chanson. Je les ai presque toutes regardées sur Youtube.
Quel est le dernier groupe Facebook que vous avez rejoint ?
Je ne suis pas sur Facebook. J’ai une page mais je n’y vais pas.
Vous googlez souvent votre nom ?
Non.
Vous avez écrit votre propre page Wikipédia ?
Non mais je l’ai lue. Je vais parfois la vérifier. Jusqu’à présent, les informations sont bonnes.
Quel fut votre premier surnom internet ?
Baikiri.
Votre mot de passe c’est quelque chose de compliqué ou simple en fonction avec votre vie ?
C’est vraiment compliqué. (Rires) Je n’ai pas peur, je n’ai rien à cacher mais une fois j’ai déjà été piratée. J’ai essayé de me connecter, impossible. Quelqu’un de l’entreprise de messagerie m’a contacté pour m’avertir de l’effraction et depuis j’ai choisi de prendre un mot de passe très compliqué. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait, mais depuis, je ne suis plus dérangée.
Propos recueillis par Maxime Marchon