Pendant que l'Espagnol annonce la couleur pour le Grand chelem parisien, Maria Sharapova inaugure une boutique de bonbons, Wawrinka s'achète une PS2 rouge et Gaël Monfils joue au ping-pong avec une chaise en plastique.
Rafa fait le mariole avec sa coupe
Battu, la semaine dernière, à Monte-Carlo pour la première fois depuis sa majorité, Rafael Nadal s'est bien repris avec un huitième sacre sur la terre battue de Barcelone. Une formalité. Comme sa manière de célébrer sa victoire, la grosse coupe sur son crâne. En équilibre. C'est loin d'être évident.
Nadal, collection printemps Roland-Garros 2013
Que portera Rafael Nadal durant le tournoi du Grand chelem de Roland-Garros ? Le voile est tombé. L'Espagnol – ou plutôt son équipementier à la virgule - a posté sur la toile son ensemble pour la quinzaine parisienne. Avec un short rouge qui n'est pas sans rappeler la couleur ocre de la terre parisienne. Un bon présage, sans aucun doute.
L'Espagnol donne son avis sur Fuentes
Le procès Fuentes fait beaucoup de bruit dans le monde du sport. Le médecin, impliqué dans l'affaire Puerto et condamné cette semaine à une lourde peine de prison, a jeté le discrédit sur tout ou partie du sport espagnol. Rafa n'y échappe pas, lui qui est victime de rumeurs depuis ses débuts. Dans le jugement, c'est surtout la décision du juge de garder secret les noms des tricheurs qui dérange. Notamment en Espagne. En tout cas, pour la sortie médiatique de Nadal, c'est fait : « Ce n'est pas la meilleure image que l'on puisse donner, le mieux serait que vous arrêtiez d'en parler. Je crois qu'on devrait donner les noms des tricheurs pour qu'ils sentent la haine des autres sportifs [...] La décision n'a été bonne pour personne, sauf pour les tricheurs. »
Le point funky
On le sait, Rafael Nadal s'est amusé de Nicolas Almagro en finale de Barcelone (6-4 6-3). A 5-4, 0-30, le Majorquin a même claqué un point d'extraterrestre en réussissant un coup entre les jambes.
Pas de passe-droit à Paris
N°5 mondial, Rafa devrait finalement hériter de la tête de série…numéro 5 (ou 4) aux Internationaux de France. Finalement, car les organisateurs parisiens voulaient filer au gaucher une meilleure tête de série, en guise de reconnaissance pour son palmarès porte d’Auteuil. Mais surtout pour lui éviter de rencontrer Novak Djokovic dès les quarts de finale... Oui mais non. « Au vu de ce que représente Nadal à Paris, soit le meilleur joueur de l'histoire du tournoi, il nous apparaissait incongru qu'il arrive ici avec le dossard 4 ou 5, a déclaré Gilbert Ysern, directeur du tournoi. La décision a finalement été prise de ne pas intervenir dans l'ordre des têtes de série. Le mal était fait, on évoquait un tripatouillage du tableau. Ce qui devait être un symbole fort, en fait un hommage, était assimilé à de la basse cuisine. »
Pendant ce temps-là, dans le reste du monde…
David Ferrer, un geek au ralenti
Comme de nombreux contemporains, les joueurs de tennis sont des geeks avertis et le font savoir. David Ferrer n'échappe pas à la règle. Ainsi, quand il s'agit de vanter les mérites de la dernière tablette Microsoft Surface de Samsung, l'Espagnol n'y va pas par quatre chemins. Sauf que le natif de Javea le fait depuis...un iPhone. Penaud, Ferrer a vite retiré son tweet.
Balade en amoureux
Le tournoi portugais d'Estoril est un endroit prisé par les amateurs du circuit. Ainsi, Stanislas Wawrinka et Elena Vesnina en ont profité pour faire un petit tour de bateau, entre deux matches. En amoureux. A l'ancienne, quoi. C'est la Russe qui a balancé le cliché sur Twitter. On sent le Suisse tout gêné. Le mal de mer, peut-être.
Sharapova, le triomphe décapotable
Pourquoi Maria Sharapova adore le tournoi de Stuttgart ? Parce que l'heureux vainqueur repart avec une Porsche. Alors quand Jelena Jankovic a déclaré que la voiture la faisait rêver, Sharapova n'a pas eu de cœur et a remporté facilement la finale contre la Serbe. Et comme la Russe s'était déjà aventurée dans les locaux de la firme durant la semaine, elle a dignement fêté sa victoire au volant de la voiture de son choix. Classe.
Kirilenko, coiffure rebelle
Maria Kirilenko brille plus par sa beauté que par son palmarès. Jurisprudence Kournikova. Engagée en Fed Cup avec la Russie, la joueuse donne des nouvelles de sa petite vie sur Twitter. Visiblement, elle passe plus de temps chez le coiffeur qu'à l'entraînement. Une dégaine à la Rebelle, l'un des derniers Disney sortis au cinéma.
Maria, belle sucrerie
Quand elle n'est pas au volant d'une belle caisse allemande, Maria Sharapova gère son business. Ainsi, pour le lancement de sa marque de bonbons "Sugarpova", la blonde s'est rendue à Moscou. Voici une vidéo qui détaille l'inauguration. Une journée sympa. Tout en sucrerie.
Goffin, Top chef
L'avantage de faire des tournois à l'étranger, c'est de pouvoir goûter aux spécialités locales. Ainsi, le Belge David Goffin a pris des cours de cuisine avec un chef du coin lors de son passage à Estoril. On n'a aucune idée du rendu, en revanche.
La faute de goût de la semaine
Radek Stepanek n'est pas le joueur le plus élégant du circuit. En cause, un physique, disons peu avantageux. Pour son retour sur le circuit, il s'est coltiné le Russe Mikhail Youzhny. Jusqu'ici, rien de choquant. Sauf quand il a fallu qu'il choisisse un polo dans sa garde-robe. Visiblement, il a perdu un pari. Sinon, comment expliquer ceci ?
Monfils joue au ping-pong avec une chaise
Gaël Monfils ne traverse pas sa période sportive la plus riche. Classé au-delà de la centième place, le Français s'occupe autrement. Comme sur cette vidéo où il enquille les paris autour d'une table de ping-pong. Ainsi, le joueur est capable de jouer avec une chaise en guise de raquette. Ou avec une boîte de balles de tennis. Costaud.
Haas rend hommage à la Bavière... à sa manière
Tommy Haas est en fin de carrière et il en profite. A Munich, il a troqué son short et sa raquette pour la tenue traditionnelle bavaroise. Il a même engrené Youzhny dans son délire. « C'était assez spécial. Si vous regardez les traditions ici, en Bavière, les festivals de printemps et l'Oktober Fest, c'est vraiment sympa de s'immerger dans la culture locale. S'habiller comme ça est vraiment fun, et je ne peux pas attendre l'Oktober Fest pour recommencer ! », a déclaré Tommy sur le site de l'ATP. Et jouer tout un match dans cette tenue, ça serait fun ?
Stanislas Wawrinka le rouge
En déplacement, certains s'essayent à la cuisine. Wawrinka, lui, n'est pas de ce monde. Il préfère les jeux vidéo. A peine arrivé à Estoril, le Suisse a sorti sa carte bleue pour s'offrir une Playstation dans un supermarché du coin. Une console rouge pétante.
Il doit être le seul au monde à l'avoir. Collector.
https://twitter.com/stanwawrinka/status/329653822353965057
Na Li, une femme de record
Il y a quelques semaines, un Népalais battait le record du monde du nombre de balles de tennis dans une seule main avec 21. Na Li, elle, peut en tenir six. Photo à l'appui sur le Twitter de la WTA.
Sharapova encore en Une. Et presque à poil.
Tiens, Maria Sharapova en maillot de bain en Une d'un magazine. Ça faisait longtemps. C'est la version latine d'Esquire qui a eu la chance d'accueillir la superbe Russe. On notera le très joli maillot de bain couleur chair. Comme les grand-mères.
Steffi Graf, pourquoi ?
Steffi Graf n'était pas la joueuse la plus sexy du circuit du temps de sa splendeur. Et force est de constater que les raquettes remisées, l'Allemande ne s’est pas vraiment améliorée. En témoigne ce chapeau sur cette photo prise dans le Kentucky, alors que madame Agassi faisait partie d'un jury pour une compétition de mode. Jury dans une compétition de mode, vraiment ?
Papa Tomic en prison ?
Depuis samedi, ce n’est plus une réputation mais un fait, John Tomic, père et entraîneur de Bernard, est un fou furieux. L’ancien chauffeur de taxi reconverti dans l’élevage de champion a violemment frappé le sparring-partner de son fils, Thomas Drouet.
Selon les informations du journal L’Equipe, la brouille date du tournoi de Monte-Carlo où le partenaire d’entraînement du jeune Australien de 20 ans se serait interposé lors d’un différend entre le père et le fils. Alors lorsque le Français lui aurait, à Madrid, fait savoir qu’il n’aimait pas son agressivité, le paternel est parti en vrille, assénant un coup de boule au joueur d’origine monégasque. Bilan : un nez cassé, une arcade sourcilière ouverte, une sérieuse commotion aux cervicales, un voyage à l’hôpital et une plainte déposée dans un commissariat espagnol.
Interpellé à son hôtel, John Tomic devait passer ce lundi après-midi en comparution immédiate au tribunal de Madrid. Quant à Bernard, il déclarait lundi n’avoir rien vu : «J'étais avec mon préparateur physique au moment de l'incident. Je n'ai rien vu, rien entendu. C'est très bizarre comme situation... J'ai voulu parler à Thomas, mais il était à l'hôpital. Je n'ai pas revu mon père depuis. Je sais qu'il se sent désolé, qu'il est contrarié.»
Par Mathieu Faure