Alors ? Il est pas beau mon Ritchie ? Alors ? Il tape pas fort mon Ritchie ? Je suis content.
Oui, je n'ai pas peur de le dire, je suis fan de Gasquet. Lorsqu'il colle trois et trois à Berdych, ça fait plaisir.
J'ai veillé hier soir pour regarder le match mais à la fin du premier set (0h50) je ne pouvais plus lutter contre la violente force de la fatigue.
J'ai essayé de garder mes paupières levées mais il n'y avait rien à faire, elles retombaient de suite. La mort dans l'âme, j'ai du jeter l'éponge, sachant quand même que Gasquet menait un set à rien. Ce matin, comme tout les matins, mon fils, debout longtemps avant moi et s'étant déjà envoyé 30 minutes d'Infosport (soit deux journaux en images identiques, le fameux principe de la boucle), m'a fait les titres, dont celui-ci : Gasquet joue Murray en demie. J'ai ressenti un soulagement, même si j'y croyais en me couchant. Je me suis projeté tout de suite sur cette demie et ce mur, que dis-je cette haie (elle est facile) qui va se présenter face à Richard.
Petit bilan des tête-à-tête Gasquet-Murray : ils ont joué sept fois l'un contre l'autre et Andy mène 4-3. Pas de quoi rougir pour Richard. Honnêtement, je suis surpris de découvrir un si bon ratio pour Richard. Mais si l'on analyse ce face à face de plus près, on s'aperçoit que sur sept rencontres, trois se sont jouées sur dur et là, par contre, c'est 1 et 2 et 3 zéro pour Richard.
Richard est indéniablement plus fort aujourd'hui. Il s'est clairement passé un truc. Et c'est en sirotant mon café (sans sucre toujours) devant mon écran (oui je sais, mon boulot n’est pas facile tous les jours) que je pense avoir trouvé la réponse. Le ATP « hot shot » du jour est un passing de Gasquet en … coup droit. Mais bon sang, mais c'est bien sûr. C'est la touche Grosjean. Souvenez-vous du coup droit magique de Grosjean, grâce auquel il a remporté le BNP Paribas Masters, grâce auquel il est allé en finale du Masters à Sydney, grâce auquel il a atteint la 4e place mondiale.
C'est pour ça que Richard a choisi Sébastien, j'en suis convaincu. Il avait besoin d'un plus grand équilibre entre le coup droit et le revers. Ses coups gagnants du fond du court ne sont plus exclusivement dus à son revers. Aujourd’hui, grâce à Grosjean, Richard a clairement acquis une corde de plus à son arc. Maintenant il ne lui reste plus qu'à bander et tirer sur Murray. Dernière confrontation entre ces deux-là en demi-finale d'un Masters 1000 : Toronto 2006 sur dur, victoire de Gasquet 6-2 7-5. Moi j'dis ça j'dis rien...