Rafael Nadal absent, c'est logiquement David Ferrer qui a pris sa place dans le dernier carré. Sommes toutes assez logique, Ferrer est quand même le cinquième joueur mondial. Plus pour longtemps d'ailleurs, car il...
Rafael Nadal absent, c'est logiquement David Ferrer qui a pris sa place dans le dernier carré. Sommes toutes assez logique, Ferrer est quand même le cinquième joueur mondial. Plus pour longtemps d'ailleurs, car il passera quatrième lundi prochain. Mais ne vous y trompez pas, si « Rafa » avait été là, c'est bien lui qui aurait été le quatrième larron et c'est bien lui qui aurait défié Novak Djokovic pour un place en finale.
La logique est donc respectée, avec les quatre premières têtes de séries en demi-finales. Je me souviens, lorsqu'en 2006, les demi-finalistes de Roland-Garros étaient les quatre premières tête de série, Roger Federer, Rafael Nadal, David Nalbandian et Ivan Ljubicic, c'était incroyable. Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Ne pas voir un membre du Big Four (lorsque Rafael Nadal n'est pas blessé) en demi-finale devient presque une anomalie.
C'est dommage que Jeremy Chardy n'ai même pas pu inquiéter Andy Murray, mais franchement ça vous a surpris ? Je ne vais pas vous mentir, j'ai dormi la nuit dernière et je n'ai donc pas vu ce match en direct. A mon réveil, lorsque j'ai pris connaissance du score (6-4 6-1 6-2), je n'étais vraiment pas étonné. J'ai fait preuve de fatalisme en marmonnant dans ma barbe un truc du genre « normal ».
Quand à Jo, il a fait un super match, mais était-il ne serait-ce qu'à un moment en situation vraiment menaçante pour Roger Federer ? Pas vraiment, et quand ils sont entrés dans le « money time », Roger a fait la différence, que ce soit dans les tie-breaks ou au début du cinquième set.
Tout ça pour dire qu'on vit une époque formidable avec un quatre majors masculins comme on n'en a peut être jamais vu et comme on n'en verra sans doute plus jamais même si c'est le suspens qui en prend un coup.
L'avantage de cette situation est qu'on a systématiquement des derniers carrés somptueux avec des matches mythiques et des finales de Grand Chelems qui sont presque toujours extraextraordinaire.
Mais à quel prix ?