Non, non, mon statut Facebook n'affiche pas : « à Melbourne » ou encore « la tête à l'envers en Australie ». Pourquoi ? Car je n'y suis pas. Par contre, j'ai Eurosport et j'ai donc veillé pour participer au lancement...
Non, non, mon statut Facebook n'affiche pas : « à Melbourne » ou encore « la tête à l'envers en Australie ». Pourquoi ? Car je n'y suis pas. Par contre, j'ai Eurosport et j'ai donc veillé pour participer au lancement du premier Grand Chelem de la saison. Zut, c'est Sharapova qui joue…Tant pis, il est 1h du mat, je regarde quand même. Et là, j'ai bien rigolé.
Dans un match de tennis professionnel, les joueuses ou joueurs s'échauffent cinq minutes avant d'attaquer. Mais la vérité vraie est que durant l'échauffement, ils ou elles, ont inconsciemment déjà débuté la partie. Dans certains cas, c'est même flagrant, avec l’un des deux plus agressif que l'autre dès les premières balles échangées.
Demandez à des journalistes spécialisés, ils vous diront que c'est important d'assister à l'échauffement car il donne un avant-goût de ce qui va venir et/ou un aperçu de l'état d'esprit des joueurs ou joueuses.
Hier, c’était flagrant. L'échauffement était presque terminé et Maria Sharapova et Olga Puchkova, les deux joueuses russes, en étaient aux services. Maria servait. En face, Puchkova, plutôt que de servir aussi, était en position de relance et s'entraînait sur trois services consécutifs, à renvoyer les missiles de Sharapova.
Cette dernière, en diva qu'elle est, n'a visiblement pas du tout apprécié cette petite tentative de déstabilisation. Voir ses services revenir à cent à l'heure alors qu'elle ne faisait que s'échauffer, l'a visiblement agacé. Elle a donc emboîté le pas à son adversaire pour se mettre, à son tour, en position de retour alors qu'Olga (la maline) avait décidé de s'essayer au service. Sharapova retourna le service de toute ses forces. C'est là que la situation est devenue comique : Olga en a remis une couche et a renvoyé un coup droit gagnant sur le retour de service d'entraînement de Maria.
Bref le match avait bel et bien commencé malgré le fait que l'arbitre n'avait pas commencé à compter. Olga avait réussi son coup : sortir son adversaire de sa bulle de concentration d'avant match. Seul hic, Olga a ensuite pris 6-0 6-0. Pas sur qu'elle ai choisi la bonne stratégie. La prochaine fois, elle ferait mieux de commencer à jouer une fois que l'arbitre aura prononcé le mot magique : « play ».
Cela étant, le ton était donné. L'Open d'Australie pouvait démarrer.
