Ça c'est fait.
C'est ce qu'a dû se dire le clan Murray après la victoire d'Andy sur Novak Djokovic en finale de l'US Open 2012.
Mais au-delà de la victoire tant attendue d'Andy d'Ecosse, que tout le monde a...
Ça c'est fait.
C'est ce qu'a dû se dire le clan Murray après la victoire d'Andy sur Novak Djokovic en finale de l'US Open 2012.
Mais au-delà de la victoire tant attendue d'Andy d'Ecosse, que tout le monde a commenté, en la comparant à celle de son entraîneur, Ivan Lendl, qui lui non plus n'arrivait pas à gagner en Grand Chelem jusqu'à ce qu'il batte John McEnroe en finale de Roland-Garros en 1984, en cinq sets également, cette finale représente surtout à mes yeux une fenêtre sur l'avenir du tennis masculin.
Pourquoi ? Pas compliqué. Aussi fort que Roger Federer puisse paraître, le Suisse n'est pas de la génération Djokovic/Murray, tous deux nés en en mai 1987. Federer est d'août 81 et quoi qu'on en dise, la retraite approche. Rafael Nadal est presque de la même tranche d'âge que Murray et Djokovic (une petite année de plus) mais son problème n'est pas l'âge mais la santé. L'Espagnol ne va pas durer. Rafa et Roger quitteront le tennis au même moment, laissant Murray et Djokovic s'expliquer.
Deux options.
Première hypothèse : Novak et Andy maintiennent leur avance avec le reste du circuit et nous n'auront qu'un « big two ». Ce ne serait pas une super nouvelle pour le tennis : retrouver les deux mêmes joueurs dans toutes les finales risque de devenir lassant.
Deuxième hypothèse : le départ de Fed et Rafa donne des idées aux autres, les Tsonga, Ferrer, Del Potro, Berdych (avec qu'il va falloir compter dorénavant) qui espèrent enfin pouvoir pointer le bout de leur nez en finale de Grand Chelem. Bref, c'est la saine émulation et le « big four » pourrait laisser place à un « big five » ou même « six ».
Seules certitudes, la rivalité entre Novak Djokovic et Andy Murray va s'accentuer, et dans un premier temps, elle sera la rivalité de demain. Autre certitude, Rafael Nadal et Roger Federer vont nous (me) manquer.