Vivement la fin !

Dernier samedi de l'US Open. Avant les finales de simple, je me permets de tirer mon bilan sur le dernier Grand Chelem de l'année : à oublier ! Franchement vous vous êtes amusés pendant ce tournoi ? Moi non. Ça commence par l’absence de Rafael Nadal. On dira ce qu'on veut mais un Grand Chelem sans Rafa n'est pas un Grand Chelem. Le problème est que je crains que ce ne soit pas le dernier sans lui. La blessure de Rafael Nadal au genou est là depuis longtemps, seulement maintenant elle lui est devenue insupportable, alors qu'avant il réussissait à faire avec. Puis il y a eu la défaite de Roger Federer contre Tomas Berdych en ¼ de finale. Quelle tristesse d'allumer son ordinateur le matin (il y a seulement un certain nombre de nuits blanches possibles en l'espace de deux semaines) et de lire :  « Federer bute sur Berdych ». Je sais, je suis totalement subjectif, mais voir Berdych battre Federer me procure à peu près autant de plaisir que de devoir assister au 13h de Jean-Pierre Pernaut en intégralité. Dans la suite du morose, il y a aussi la fin de carrière d'Andy Roddick. On l'aime ou pas Roddick, mais non seulement il tenait le tennis américain à bout de bras depuis des années, mais il était aussi et surtout une des dernières grandes gueules du circuit. Dans la série « j'arrête le tennis après ce tournoi » il y a aussi eu Kim Clijsters qui est repartie à la retraite. Un peu moins émouvant que Roddick, en même temps c'est la deuxième fois. Peut-être qu'elle m’émouvra pour son cinquième départ. La performance des Français ne m'a pas, non plus, enthousiasmé plus que ça. A part Bartoli, qui m'a beaucoup plu, les autres ne m'ont pas exactement mis en joie. Surtout le Gasquet/Ferrer qui s'est terminé exactement comme tout le monde le craignait. Et puis il y a eu les incohérences de la programmation dû aux interruptions pluie et les hallucinantes décisions prises par l'équipe organisationnelle. Comme repousser le Bartoli/Sahrapova au lendemain alors que le match était entamé, Visiblement le directeur du tournoi préférait voir jouer les hommes plutôt que de poursuivre le match des fillettes !! Pour finir je dois parler des scènes lunaires qu'on a pu voir dans les tribunes du "Louis Armstrong" pour notamment Murray-Cilic ou Djokovic-Wawrinka. Ces matches se sont joués devant quelques centaines de spectateurs à tout casser. Voir un stade majeur de Grand Chelem vide à se point pour des huitièmes et des quarts de finale est tout simplement honteux. J'aurais jamais cru dire ça mais vivement la tournée asiatique.