Quoi qu'il arrive, ce n'est pas juste.
Certes, Jo Tsonga et Milos Raonic ont fait les gros titres partout sur la planète suite à leur marathon du troisième set, le plus long de l'histoire du tennis olympique,...
Quoi qu'il arrive, ce n'est pas juste.
Certes, Jo Tsonga et Milos Raonic ont fait les gros titres partout sur la planète suite à leur marathon du troisième set, le plus long de l'histoire du tennis olympique, remporté 25-23 par Jo. Mais établir un record olympique c'est bien beau, sauf, qu'à la fin, s'il n'y a pas de médaille, « big JW », comme l'appelle les anglophones, son record, il s'en contre foutra.
Quand on joue tous les jours, comme aux JO, il devrait y avoir un tie-break dans chaque manche, de manière à limiter la durée de la partie. Parce qu'après 3h56 de match pas forcément ultra physique mais nerveusement usant, Jo aurait pu, à cause de la fatigue accumulée, perdre face à Feliciano Lopez, un joueur pourtant largement dans ses cordes. Jo a gagné. Mais pas de manière expéditive, sans jus : 7-6 6-4 .
Rappelons-nous aussi que Jo est toujours qualifié en double aux côtés de Michael Llodra. En temps normal, on peut sacrifier le double si on sent que le simple va bien. Mais ici, à Londres, c'est hors de question. Jo ne peut pas priver Mika Llodra de ce qui est, sans doute, sa dernière chance de mettre la main sur une breloque. Résultat : Jo quoi qu'il arrive finira carbo.
Le tournoi olympique c'est très bien mais il ne faut pas tout confondre. Mesdames, Messieurs du CIO, si vous voulez organiser votre tournoi comme un Grand Chelem, l'épreuve doit se disputer sur 15 jours. Ou prévoir un tie-break à chaque manche pour que la compétition reste équitable.
Bravo quand même, Jo.