Comme c'est bon !

8 juil. 2012 à 14:02:49

Comme c'est bon ! Une finale Federer-Murray à Wimbledon. Quoi qu'il arrive, l'histoire sera énorme. Que ce soit l'un qui remporte son 17e Grand Chelem et son 7e Wimbledon, ou l'autre qui, pour la première fois,...
Comme c'est bon ! Une finale Federer-Murray à Wimbledon. Quoi qu'il arrive, l'histoire sera énorme. Que ce soit l'un qui remporte son 17e Grand Chelem et son 7e Wimbledon, ou l'autre qui, pour la première fois, remporte un titre du Grand Chelem, ça sera grand. Mais je laisse à la presse quotidienne le soin de commenter et analyser tout ça. Moi, je vais essayer de me pencher sur un autre détail. Federer-Murray, Federer-Murray... Je sais que se cache sous cette affiche un bon sujet pour un dernier post sur Wimbledon. Mais lequel ? Pour m'aider dans mes réflexions, j'ai fait appel à une bonne vieille technique militaire, la fameuse (pas pour tout le monde) MEDO (méthode de décision opérationnelle). Qu'est ce que je veux ? Je cherche à écrire un post qui intéresse mes lecteurs mais qui s'éloigne de l'analyse sportive classique. Qu'est ce que j'ai sous la main ? Une finale de Grand Chelem entre le plus grand joueur de tous les temps et un régional de l'étape qui est quand même le quatrième joueur mondial. Bref, un putain de match ! Ça y est je sais. Cette affiche, inédite à Wimbledon, n'était pas vraiment attendue. Peu de gens avaient pronostiqué la présence d'Andy Murray en finale. Sauf ceux qui connaissent vraiment très bien le tennis (gnark, gnark, gnark). Pour la majorité, les grands favoris étaient Novak Djokovic et Rafael Nadal, n°1 et n°2 mondial. Ce qui, au passage, aurait aussi constitué une finale de rêve. Et ben voilà, il est là mon angle : que la finale oppose Nadal à Federer ou Djokovic à Murray, elle serait tout aussi grande. « Où veut-il en venir ? », me direz-vous. Très simple : nous vivons une époque formidable. Le tennis masculin est doté de quatre joueur hors norme. N'importe lequel de ces quatre joueurs, s'il évoluait seul dans sa génération, dominerait son sport de la tête et des épaules. Malheureusement pour eux, heureusement pour nous, ils sont tous de la même génération. Il y a souvent eu des duo de mâles dominants : McEnroe-Borg, Sampras-Agassi, Lendl-Wilander, Becker-Edberg... Mais quatre joueur au sommet de leur art en même temps, c'est de l'inédit absolu. Mon message est d'une simplicité totale : nous sommes les témoins privilégiés d'une incroyable ère du tennis, sans doute la plus belle de tous les temps. Quelle que soit l'affiche des finales, quand elles réunissent deux des quatre fantastiques (ce qui arrive très souvent), on bascule dans l'extraordinaire. Soyons en bien conscients, profitons, profitons, ça ne durera pas éternellement. Pour la finale d'aujourd'hui, que le meilleur gagne. PS : Ils sont fort ces militaires !      

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