Ce n'est pas beau de tirer sur une ambulance. Cela étant, si elle transporte un vrai « bad guy », est-ce si grave, docteur ?
Tout le monde a suivi les derniers exploits de mon grand ami David Nalbandian en finale...
Ce n'est pas beau de tirer sur une ambulance. Cela étant, si elle transporte un vrai « bad guy », est-ce si grave, docteur ?
Tout le monde a suivi les derniers exploits de mon grand ami David Nalbandian en finale du Queen's. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, ou pour ceux qui auraient envie de revoir un gentleman dans ses œuvres, c’est ici.
Très fort, non ?
Ce qui est important dans cette affaire, ce sont ses suites. Que va-t-il advenir maintenant ? Il rend les 55 000 euros qu'il avait empochés en se hissant en finale, soit, ainsi que les points ATP qui vont avec. Mais après ? J’ai lu ici et là qu'il allait peut-être être suspendu huit semaines. Pour moi, ça ne suffit pas. Analysons la situation, calendrier en main.
Dans 8 semaines, on sera le 17 août. Soit 10 jours avant le début de l’US Open… Soyons donc tous rassurés, le grand et beau David ne manquera qu'un seul tournoi du Grand Chelem pour avoir envoyé un juge de ligne à l’hôpital.
Je ne sais pas bien qui de l'ATP ou de l'ITF aura la responsabilité de juger Nalbandian, mais les instances du tennis devront être exemplaires dans le choix des sanctions qu'elles vont lui infliger. Je redoute beaucoup une frilosité dans ce domaine.
Cela dit, quelles que soient les sanctions « internes » prises à l’encontre de Nalbandian, il devra aussi répondre de ses actes devant la justice anglaise. Et oui, Monsieur Nalbandian, le fait d'être joueur de tennis professionnel ne vous donne pas le droit d’agresser et de blesser des gens. Une plainte a été déposée à Scotland Yard et une enquête a été ouverte.
Je ne suis pas policier, je ne suis pas juge, juste un observateur attentif du monde du tennis. Permettez-moi toutefois de proposer une sanction : bannir David Nalbandian du tennis professionnel, qu’on en finisse avec cette caricature de joueur de tennis. Qu'il aille retrouver Mariano Puerta et donner des cours dans un club pour retraités de la banlieue de Buenos Aires (attention quand même, c’est fragile un retraité). Sinon il peut toujours profiter de sa liberté de penser; avec Florent Pagny en Patagonie et se faire oublier pour toujours.
Adieu David. Je l'espère.
