Covid, pas Covid, public, pas public, en grande forme ou diminué. Quelques soient les circonstances, les joueurs de légende ont ceci de particulier qu'ils répondent toujours présent. Si on ne tranchera pas ici l'éternel débat de « qui est le GOAT ? », impossible de contester que Novak Djokovic est de cette trempe. Malgré un cou qui le fait souffrir, malgré un service qui claque moins, malgré un Roberto Bautista de gala en demi-finales, le Djoker est allé chercher un 4ème titre lors de cette saison 2020 tronquée.
L'ancienne nouvelle génération
C'était la finale ou jamais pour Milos Raonic. Celui qui, avec Kei Nishikori, fait désormais partie de l'ancienne nouvelle génération - celle qui n'a jamais réussi à confirmer par un grand titre, Grand Chelem ou Masters 1000, les espoirs placés en elle, pour finir par se faire dépasser par les Zverev, Thiem, Tsitsipas, Khachanov et compagnie – a chuté une nouvelle fois sur la dernière marche. Pourtant auteur d'un parcours impressionnant : un Murray de retour en force écarté en 1/8ème de finale, Tsitsipas en demies notamment, le Canadien a une nouvelle fois perdu une finale qui aurait pu le faire basculer dans le camp des « joueurs à gros titres », sa 5ème après Wimbledon 2016 et trois autres en Masters 1000.
Le joueur originaire du Monténégro avait pourtant débuté cette 1ère finale de la saison masculine de tennis post pandémie à la perfection : 1er set remporté 6-1, profitant d'un Novak Djokovic méconnaissable. Et puis la machine se grippa en milieu de 2ème set. Trois grosses fautes à la suite et c'est le Numéro 1 mondial qui égalise à une manche partout, reboosté par ces cadeaux tombés du ciel.
11 défaites sur 11
Nouvelle inquiétude pour le Djoker qui subit un break d'entée de 3ème set : 0-2. Mais le grand champion qu'il est parvient à débreaker directement pour ne plus rien lacher et conclure l'affaire en deux heures de jeu, infligeant une 11ème défaite sur 11 au pauvre Milos Raonic... Qui pourra se consoler en se disant qu'il aura un rôle à jouer à l'US Open, où le Numéro 1 mondial fait plus que jamais figure de grandissime favori.
Azarenka de retour
Chez les dames, la finale entre Naomi Osaka et Victoria Azarenka n'a pas eu lieu, la faute à un forfait pour blessure au tendon de la Japonaise qui a tant animé le tournoi cette semaine. Une victoire sur tapis vert qui vient confirmer le retour en forme de l'ex Numéro 1 mondiale, vainqueur de son 1er titre depuis Miami en 2016.