L'Abécédaire de la saison tennis 2019 (de N à Z)

30 déc. 2019 à 23:55:00

L'Abécédaire de la saison tennis 2019 (de N à Z)
Avant de passer à 2020, WeAreTennis par BNP Paribas vous résume la saison tennis 2019 par un abécédaire en deux tomes. Pour ce second volet, on reprend à N pour finir à Z. Featuring Nadal, un tweener, un Ukrainien scandaleux et une reine de 15 ans.

N, comme… Nadal

Evidemment. Numéro un mondial en fin d’année et lauréat de la moitié des tournois du Grand Chelem (Roland-Garros, US Open), l’Espagnol a encore démontré toute sa puissance et est revenu à un petit Majeur du recordman Roger Federer au gré de ses 58 succès. Cerise sur cet énorme gâteau de bonheur, le Matador s’est uni pour la vie avec sa chère et tendre au cours d’un mariage où il a eu la bonne idée… d’interdire le smartphone ! Respect, champion.


O, comme… Osaka

Naomi de son prénom. Que d’arguments, pour justifier sa présence dans cet abécédaire… En vrac : un Open d’Australie dans la poche, une première place au classement WTA, une ligne dans l’histoire du tennis en devenant la première Japonaise à s’installer sur le trône, une Barbie à son effigie, un sauvetage d’insecte en plein match… 365 jours complètement fous !


 

P, comme… Plíšková

Karolína de son prénom. Que d’arguments, pour justifier sa présence dans cet abécédaire… En vrac : trois titres dans la poche, une deuxième place au classement WTA, 192 aces en 25 rencontres entre janvier et fin avril, une 500e victoire sur le circuit en mai, un changement d’entraîneur en novembre… 365 jours complètement fous !


Q, comme… Qualification.

Plus particulièrement celle de Cori Gauff au deuxième tour de Wimbledon, à l’âge de… quinze ans. A Wimbledon, la gamine américaine passée par les qualifications a en effet a créé l’exploit en balayant en deux manches (6-4, 6-4) la quintuple lauréate du tournoi, Venus Williams. « C'est la première fois que je pleure, après avoir gagné un match », a réagi la winneuse. Des larmes de bébé, ou presque. Mais peut-être bien la future reine du circuit.

R, comme… Raquette

Ou jet de raquette, plutôt. Car en novembre, celui réalisé par Michael Mmoh au Challenger de Charlottesville s’avère un peu plus rédhibitoire qu’un simple excès de colère. Dans son élan, l’outil de travail du natif de Riyad termine en effet sur le juge de ligne qui s’écroule par terre. Disqualification immédiate ! Darian King, qui avait subit exactement la même mésaventure au même endroit en 2014, se sent désormais moins seul.




S, comme… Serena, ou Stéfanos

La première a fait honneur à sa réputation de Williams en retrouvant le Top 10, même si ce satané 24e titre de Grand Chelem lui a encore échappé malgré deux finales (Wimbledon, et US Open). Pas pour rien qu’une de ses raquettes cassées vient d’être mise aux enchères, et devrait partir pour 25 ou 50 000 dollars. Le second a définitivement installé son nom de Tsitsipás dans le monde de la petite balle jaune en atteignant le Top 5 et en s’offrant le Masters de Londres, même si la régularité lui a fait défaut dans les Majeurs. Par pour rien que la célébrité et Instagram le rendent fous, comme il l’a avoué. Au fait, 17 ans séparent les deux personnalités…

T, comme… Tweener

Roger Federer, Nick Kyrgios, Filip Krajinovi?, Dominic Thiem, Pablo Cuevas… Chaque saison, les candidats au plus joli coup entre les pattes se bousculent au portillon. Mais cette-fois, le vainqueur se nomme Joe Salisbury. Et en double, s’il vous plaît.

 

U, comme… Ukrainien

C’est-à-dire la nationalité de l’amateur de l’année, dont personne ne sait comment il a intégré les qualifications du Challenger de Doha. Reste que cet Artem Bahmet s’y est fait remarquer, en affichant un niveau déplorable synonyme de deux bulles sans point marqué contre Krittin Koaykul. 48-0, donc.

V, comme… Victimes.

Gaël Monfils et Nick Kyrgios en rigolent encore, mais ils se sont fait avoir comme des bleus sur deux mises en jeu absurde cette saison. Le Français en affrontant Reilly Opelka, qui s’est allié au vent pour le tromper d’un ace à la trajectoire insoupçonnable le 1er mai. L’Australien en perdant contre Bernard Tomic, auteur d’un service complètement dingue sur une balle de match en janvier.

 

 

W, comme… Wimbledon.

L’un des moments frissons de 2019, assurément. Entre l’introduction du « super tie-break » à 12-12 et l’incroyable finale Federer-Novak Djokovic couronnant le Serbe après 4h57 de dur labeur (deuxième plus longue finale de l'histoire, en Majeur), la pelouse a été fêtée comme il se doit. Et encore, on ne parle pas du tuyau d’arrosage incontrôlable lors de la rencontre Artem Sitak/Laura Siegemund-Ken Skupski/Darija Jurak ou de Benoît Paire demandant à l’arbitre d’aller lui chercher à manger.



X, comme… Facteur X

A savoir l’endurance inattendue du phénoménal Daniil Medvedev. L’homme aux neuf finales (quatre trophées, deux Masters 1000) en a enchaînées par mois de six, entre les mois d’août et octobre ! Ce qui donne 59 victoires en tout (personne ne fait mieux), et 46 sur sa surface privilégiée. Dur à cuire, oui.

Y, comme… Youtube

Qui nous offre le point le plus mérité de l’année, signé Fabio Fognini. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour déborder Nadal, bon sang…

Z, comme… Zverev.

Et ça fonctionne aussi avec « Zut ! » Tout simplement parce que le petit Alexander, 22 bougies soufflées, n’a pas tenu ses promesses proposées en 2017 (cinq coupes soulevées) et 2018 (quatre). Un seul triomphe, et même pas un dernier carré de Grand Chelem… Heureusement qu’il sait encore faire le show, et qu’il a inventé l’air tennis en compagnie de Federer !


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