A deux jours du dernier tournoi de l'année (hors Masters), on en sait plus sur les enjeux de la semaine parisienne à venir en termes mathématiques. Huit joueurs sont concernés par la course aux deux places restantes pour le Masters londonien (oui il faut préciser maintenant car il y en a tellement). Parallèlement, deux autres sont concernés par une autre course : celle pour la place de numéro 1 mondial.
Dans l'ordre, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Daniil Medvedev, Roger Federer, Dominic Thiem et Stefanos Tsitsipas sont les 6 joueurs à avoir effectué leur on-line checkin pour le « Tour finals ». Bien que les maths n'aient jamais été mon fort, j'en déduis donc qu'il reste 2 places. Quant à savoir savoir combien de matchs doivent remporter les uns et les autres pour se qualifier, c'est une autre paire de manche, toujours en raison de mon faible niveau en maths, en dépit des encouragements répétés de monsieur Luc (il était optimiste) en terminale : « continuez monsieur Weinstein, un jour vous atteindrez la moyenne ». Presque un visionnaire.
La Monf, la Berr et la Schwartz
Mais assez parlé de mes exploits académiques. Place au sport (académiquement pour le coup là j'étais au top). Si un typhon s'abattait sur Paris la semaine prochaine et que Bercy était annulé, c'est Alexander Zverev et Matteo Berrettini qui monteraient dans l'Eurostar. Cela étant, le typhon n'est visiblement pas prévu et le toit couvrant Bercy semble suffisamment solide pour permettre au « Show » de « go on ». En plus des 2 sus nommés, seront également concernés par ce tournoi dans le tournoi, Roberto Bautista Agut, Gael Monfils, David Goffin, Fabio Fognini, Kei Nishikori, Diego Schwartzman, Stan Wawrinka et Karen Khachanov (qui lui joue gros car souvenez-vous c'est le tenant du titre.).
Parmi ces derniers, 3 sont encore en lice et 500 points sont en jeux. La Monf, la Berr et la Schwartz pourraient donc se rapprocher de la Manche. Si Gaël pouvait avoir la bonne idée d'enflammer la salle à Paris tout en sortant ses opposants les uns après les autres à commencer par le vainqueur du match opposant Benoit Paire à un qualifié. Je ne veux pas mettre trop de pression au double finaliste 2009 et 2010 mais sa copine est qualifiée pour le Masters, elle ! J'dis ça, j'dis rien …
L'autre « Race » qui va faire fonctionner les machines à écrire dans la salle de presse de Bercy, la semaine prochaine, est celle pour la place de numéro 1 entre Rafael Nadal et Novak Djokovic. C'est très simple : si Rafa s'impose à Paris, exploit qu'il n'a, à ce jour, jamais réussi, il sera assuré de terminer l'année numéro 1 et ce quoi qu'il arrive à Londres. Par contre, si l'Espagnol ne soulève pas la coupe, il faudra attendre Londres pour connaître le dénouement de ce circuit dans le circuit. Si Nadal y parvenait, il terminerait l'année numéro 1 pour la 5e fois et égaliserait avec Federer, Connors et un certain … Novak Djokovic.
étonnant, autant dans son lieu que dans son timing
Pour la petite histoire, les deux meilleurs ennemis sont ensemble ce week-end pour disputer un match d'exhibition au Kazakstan. Étrange de voir une exhibition en pleine saison et certains, dont le directeur du tournoi de Vienne, s'en émeuvent. Je ne vois pas trop la différence avec la Laver Cup, semaine durant laquelle je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu qui que ce soit évoquer ce type de conflit d'intérêt. N’empêche que cette petite virée Kazakhtanaise n'a pas permise à Novak de participer à Vienne ou Bâle, ce qui lui aurait peut-être permis de se rapprocher de son adversaire de ce match on ne peut plus étonnant, autant dans son lieu que dans son timing.
Alors pour résumer, il va falloir surveiller de près les batailles à distance pour la qualif au Masters et vamos Rafa qui pourrait, s'il s'impose enfin à Paris, faire coup double en remportant ce tournoi pour la première fois (finale en 2007 face à Nalbandian) et s'adjuger la place de numéro 1 définitivement pour 2019.
