Epargnée par la météo, la première semaine de Roland Garros a été chargée. Dans les tribunes, entre deux démonstrations de Rafael Nadal, on a fait « cocorico » et on a découvert un espoir belge. De son côté, Mikhail...
Epargnée par la météo, la première semaine de Roland Garros a été chargée. Dans les tribunes, entre deux démonstrations de Rafael Nadal, on a fait « cocorico » et on a découvert un espoir belge. De son côté, Mikhail Youzhny est toujours aussi timbré. Mais ça, on le savait déjà.
Le come-back de la semaine
Apparemment, le tennis a beaucoup manqué à Paul-Henri Mathieu. Absent des courts pendant quinze longs mois, le Strasbourgeois a été l’un des grands hommes de ce début de tournoi. Histoire que les retrouvailles soient belles, « Paulo » a passé de longues heures à écumer l’ocre de la Porte d’Auteuil. Trois matchs, quinze sets et un duel exceptionnel contre John Isner ont suffi à celui qui ère désormais dans les bas-fonds du classement ATP pour reconquérir le cœur du public français. En revanche, il va falloir arrêter de se taper aussi fort sur le torse. Ça pue la blessure cette histoire.Les chiffres de la semaine
13. Comme le nombre de tennismen français présents au deuxième tour du tournoi, une première depuis 1971. L’occasion pour les supporteurs les moins avisés de découvrir le fantasque Benoît Paire et pour les plus nostalgiques de dire adieu à Arnaud Clément, qui ne foulera plus la terre battue parisienne. 17. Comme le nombre de jeux perdus par Rafael Nadal après trois tours… Au sommet de son art, le Majorquin a balayé Bolelli (6-2 / 6-2 / 6-1), Istomin (6-2 / 6-2 / 6-0), puis Schwank (6-1 / 6-3 / 6-4). Il paraît que les champions ne perdent pas de temps lors des premiers tours.J.O : Et les grands gagnants sont…
Nouveau coup dur pour le tennis féminin français. Défaite par l’Américaine Stephens au troisième tour, la ravissante Mathilde Johansson, dernière Française à pouvoir se qualifier aux Jeux Olympiques de Londres, a dû tirer un trait sur ses rêves estivaux. Brouillée avec la FFT, Marion Bartoli, seule Française à avoir un classement assez honorable pour taper la balle sur les courts de Wimbledon au mois d’août est également privée d’olympiade. Chez les garçons, la donne est plus simple. Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet et Gaël Monfils (si sa santé lui permet), se rendront à Londres. Hors de question d’y faire de la figuration.L’image de la semaine
Il est comme ça, Mikhail Youzhny. Imprévisible, un peu taré, mais toujours agréable avec les supporteurs. Logiquement déçu par sa prestation face à l’intraitable David Ferrer, le Russe a pris le temps d’écrire « sorry » avec sa raquette sur la terre battue parisienne. Des excuses qui ne l’ont pas empêchées de prendre 6-0 / 6-2 / 6-2. Mais bon, c’est toujours mieux que de se péter une raquette sur la tête.Le match le plus improbable
26 ans d’un côté, 21 de l’autre. Richard Gasquet et Grigor Dimitrov, opposés au second tour, ne sont pas les joueurs les plus vieux du circuit. Et pourtant. Suite à un long échange en fin de deuxième set, les deux ont pris un sacré coup de vieux. Au petit vomi issu d’une remontée d’acide lactique du Français, le Russe a répondu par une crise de crampes assez inquiétante. Certainement deux des plus belles conditions physiques du circuit.Le beau moment de la semaine
David contre Goliath. L’état civil belge dit que David Goffin a 21 ans. Au vu de sa petite trogne de lucky loser des qualifs, on lui en donnerait bien cinq de moins. Révélation du tournoi, le bourreau d’Arnaud Clément aurait pu être l’heureux gagnant de l’émission « Star à domicile ». Placardée de posters de Roger Federer, la chambre du jeune homme a dû vibrer au moment où celui-ci croisait le fer avec sa coqueluche de toujours. Vaincu en quatre manches, le petit David a eu le droit de bavarder de longues minutes avec son idole. Un remake de ce qu’il s’était passé entre Federer et Sampras, également en huitième de finale d’un Grand Chelem.Le Tour de France arrive, et ils le savent
Quel est le point commun entre Kavcic, Krajinovic, Mannarino, Souza, Phau, Haas, King ou encore la sérénissime Stéphanie Foretz-Gacon ? C’est simple et toujours humiliant : tous ont pris la fameuse « roue de vélo » (6-0). La Palme d’Or revient tout de même à ce bon vieux Tommy Haas, qui lui, a décidé de prendre le vélo en entier face à Richard Gasquet. (6-7 / 6-3 / 6-0 / 6-0)Le tweet de la semaine
Comme beaucoup d’autres joueurs, Janko Tipsarevic profite de Roland Garros pour apprécier la beauté de Paris.Je viens juste de voir une voiture qui allait à environ 60 km/h renverser un mec en skateboard. Ça y est, je suis réveilléPar Swann Borsellino
