Il y avait eu les plaies d'Egypte, aujourd'hui il y a la plaie d'Indian Wells. Même s’il ne s’agit pas de sauterelles, c’est quand même envahissant, le virus de la gastro-entérite. Et ça peut être une plaie, surtout...
Il y avait eu les plaies d'Egypte, aujourd'hui il y a la plaie d'Indian Wells. Même s’il ne s’agit pas de sauterelles, c’est quand même envahissant, le virus de la gastro-entérite. Et ça peut être une plaie, surtout sur le premier Masters 1000 de l'année qui se joue dans le désert californien : le BNP Paribas Open à Indian Wells.
Mais que se passe t-il au juste? Très simple. Depuis quelques semaines, un vilain virus se balade librement dans « la vallée de la Coachella (la région de Palm Springs, dans le Sud de la Californie) et se traduit par des nausées, vomissements, fièvres et diarrhées » a communiqué l'organisation. Le tournoi a jugé nécessaire de préciser que ce virus se transmettait par l'air et le contact et ne provenait en aucun cas d'une intoxication alimentaire. En gros, ce n'est pas de leur faute si tous les joueurs sont obligés de déclarer forfait les uns après les autres, abandonner ou bien perdre des matchs imperdables.
En clair, le BNP Paribas Open subit une attaque, non d'Anthrax, mais de Gastrax. A priori, Al-Qaïda serait hors de cause. On ne va pas rentrer dans les détails mais il y a forcément quelqu'un quelque part qui s'est mal lavé les mains et qui a serré trop de paluches dans la foulée. Après, c'est l'effet boule de neige, domino ou autre métaphore plus appropriée.
Vous me direz, ce n'est pas très grave. Pas faux : au final il n'y a pas mort d'homme. Sauf qu'il y en a un qui ne doit plus dormir : le directeur du tournoi Charlie Pasarell. Non pas qu’il fasse des allers-retours aux toilettes toute la nuit (quoi que) mais qu'il doit passer ses nuits à regarder le plafond en priant les dieux du tennis pour que ses chouchous, je parle évidemment de la triplette Djoko/Nadal/Fed, soit épargnés par cette saloperie. C'est le comble, car ce directeur, bien qu'il n'ait peut-être pas la gastro, il doit se ----- dessus.
Petit bilan des victimes à ce jour : Kvitova (qui pour info jouait en double avec Azarenka), Schiavone, King, Zvonareva, Rybarikova, Mattek-Sands et d'autres. Chez les garçons : Monfils, Melzer, Davydenko, Kohlschreiber, Seppi, sans mentionner ceux qui, comme Gasquet, ont été foudroyés en plein match et qui ne pouvaient simplement plus mettre un pied devant l'autre.
Mais Monsieur Pasarell et autres directeurs de tournoi, soyez sans crainte, car j'ai la solution à vos problèmes. Il suffit que les joueuses et joueurs cessent de se serrer la main à la fin des matchs et d'un seul coup, on ralentira la propagation du virus. En attendant, Roger a déclaré souffrir de fièvre et de refroidissement. Aie aie aie, l’étau se resserre.
