"Like" et "dislike"

12 déc. 2011 à 19:52:10

La saison 2011 est achevée. C'est le moment des traditionnels bilans de fin d 'année. Pour ma part, je voudrais en profiter pour organiser une petite cérémonie perso, à base de « like » et de «dislike ». On me...

La saison 2011 est achevée. C'est le moment des traditionnels bilans de fin d 'année. Pour ma part, je voudrais en profiter pour organiser une petite cérémonie perso, à base de « like » et de «dislike ». On me reproche parfois (si, si) d'être aigri (oui, vous avez bien lu, aigri) et négatif dans mes analyses. Pour prouver le contraire, je vais me concentrer (dans un premier temps seulement, il faut pas pousser non plus) sur les aspects positifs, donc les « like ». Premier nom à sortir de mon chapeau : Novak Djokovic. Le Serbe a tout simplement été énormissime cette année. Je ne vais pas rappeler son palmarès en vous ressassant ses trois victoires en Grand Chelem, ses quatre victoires en finale de Masters 1000 face à Rafael Nadal (Indian Wells (surface dur), Miami (surface dur), Madrid (surface terre battue) et Rome (surface terre battue). Je ne vous parlerai pas non plus de sa série de victoires consécutives qui s'est arrêtée en demi-finale de Roland-Garros face à Roger Federer, dans le match de l'année, voire du siècle. Non, je ne le ferai pas.
Par contre, je noterai que bizarrement, ce qui m'a le plus réjoui chez Novak Djokovic, c'est sa blessure en demi-finale de Coupe Davis. Je m'explique : voir Novak Djokovic se tordre de douleur face à Del Potro dans le 4e match de la rencontre Serbie-Argentine à Belgrade ne me procure évidemment aucun plaisir. Non, ce qui m'a réconforté, c'est juste de constater que cet homme là fait bien partie de la race des humains et non des androïdes. J'imagine que je n'étais pas le seul à me demander si Nole ne tournait qu'à l'eau fraîche. Sa fin de saison difficile confirme que le gars est propre, et ça, pour moi, c'est crucial. Chez les filles, j'aurais dû décerner mon « like » (oui il n'y en a qu'un) à Kvitova pour sa triple couronne Wimbledon/TEB BNP Paribas WTA championships Istanbul/Fed Cup. Mais c'eût été trop facile. Donc, fuyant la facilité, je « like » Caroline Wozniacki. La Danoise a terminé l'année numéro 1 mondiale, pour la deuxième fois, sans remporter le moindre Grand Chelem. Contrairement à ce que l'on peut entendre, Caro n'est pas (en tous cas pas pour moi) une numéro 1 au rabais. Elle profite du système qui lui permet de conserver sa place en haut de la pyramide tennistique sans remporter de « Major ». Elle a remporté 6 tournois, disputé 2 finales pour un bilan victoire/sdéfaite 63/17 (2010 : 62/17). N'oublions pas qu'elle a quand même atteint les demi-finales de l'Open d'Australie et de l'US Open. Je vous rappelle qu'aucune vainqueur de Grand Chelem en 2010 n'a conservé son titre en 2011, donc... Pour Caro, ce n'est qu'une question de temps. Elle va remporter un Grand Chelem bientôt, là-dessus il n'y a aucun doute. Et après, qui sait combien elle en accumulera. Je mettrai bien une petite pièce sur plus que moins. Parce qu'il faut bien finir par y venir, abordons la série des « not like ». Chez les hommes, j'ai choisi Rafael Nadal. C'est bientôt Noël et je voudrais formuler un vœu : je voudrais que Rafael redevienne Nadal. Jadis, on avait affaire à un jeune hargneux, plein de joie de vivre, qui ne dégageait que du positif. Aujourd'hui, il donne l'impression d'être blasé. Il repasse systématiquement son disque rayé en conférence de presse, au sujet du calendrier, trop chargé à son goût. Le Nadal d'avant dirait qu'il n'est pas en position de se plaindre par rapport à ceux qui pointent à l'usine et rentrent exténués en rapportant un misérable smic. Ce Nadal là n'est plus. Son comportement est aggravé par un entourage omniprésent, le même depuis toujours. Il faudrait peut-être qu'il entende de nouveaux sons de cloches en cette période de fêtes. Pour les miss, je « dislike » Marion Bartoli. En effet, comment ne pas s'indigner devant son attitude face à l'équipe de France ? Les faits : Nicolas Escudé refuse la présence de coaches perso sur le banc durant les rencontres de Fed Cup. Pour que Marion enfile le maillot tricolore, ce qu'elle adorerait (j'en suis plus que persuadé), il faudrait qu'elle accepte de ne pas s'entraîner individuellement avec son père durant une semaine de Fed Cup. Où est le problème ? Elle a peur de quoi ? Je pose la question avec le plus grand sérieux. Que peut-il donc lui arriver ? En attendant, l'équipe de France, privée de son meilleur élément, est reléguée en 2e division et Marion ne pourra logiquement pas disputer les Jeux Olympiques l'an prochain à Londres. Marion, prends-toi en main. Décroche ton téléphone, appelle Escudé, dis-lui que tu vas venir jouer et que Walter restera à la maison avec maman. Fais-le une fois, si ça se trouve, ça va te plaire...

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