Bon allez, l'année est presque terminée, je peux maintenant vous l'avouer : je suis fan de Roger Federer. En même temps, j'ai envie dire (comme diraient les pros), c'est dur de ne pas l'être! D’ailleurs, je vous mets au défi de trouver quelqu'un qui ne l'aime pas. Roger, c'est le gendre idéal. Il ne vit pas avec une bimbo blonde décolorée,150 C de tour de poitrine et 2 de Q.I.. Il parle couramment le français, l'anglais, le suisse-allemand et je suis sûr qu'il touche sa bille en allemand classique. Il a été numéro 1 mondial pendant 285 semaines consécutives. Il a gagné 16 Grand Chelems. Et c'est cet homme-là, qui, la veille de la finale du BNP Masters de Bercy, se lève en pleine nuit pour aller voir pourquoi sa fille pleure. Et là je dis RESPECT! Je suis loin d'être le seul Federer addict. En Masters 1000, la règle veut que le joueur le moins bien classé entre le premier sur le court. Alors dimanche dernier, à Bercy, évidemment le public a fait du bruit quand Tsonga est entré le premier, poing levé. Mais ce n'était rien comparé au niveau de décibels relevé dans le POPB quand le Suisse a fait son entrée. Pas convaincu? Souvenez-vous de la demi-finale à Roland-Garros entre Federer et Djokovic . C'était flagrant! Pourtant Djokovic n'est pas un mal aimé. Il a sa réserve de fans habituellement. Mais à cette occasion, sa réserve se limitait à son coach, ses parents et sa copine. Les 14 996 autres (journalistes inclus) étaient pour “Rodge”. Et c'est partout pareil. En Angleterre, il est adoré, aux Etats-Unis, adulé, en Australie, admiré et même à Dubaï, il est vénéré. Vous imaginez l'avantage? Même devant votre propre public, il part avec une longueur (d'amour) d'avance. Comme si le fait qu'il soit le meilleur joueur de tous les temps n'était pas suffisant. Cette semaine à Londres, pour le Masters, Federer est évidemment l'un des grands favoris. Ce qui est sûr, c'est qu'à part face à Murray (encore que...), l’applaudimètre sera toujours en sa faveur. Après tout ne le mérite t-il pas?
Bon allez, l'année est presque terminée, je peux maintenant vous l'avouer : je suis fan de Roger Federer. En même temps, j'ai envie dire (comme diraient les pros), c'est dur de ne pas l'être! D’ailleurs, je vous mets...