Ce matin en buvant mon Nespresso (en même temps, j'ai envie de dire : « what else? ») et en faisant mon tour habituel sur le web, j'ai vu une dépêche qui m'a agréablement surprise sur le site de l'Equipe. Le titre en était : « Nadal abandonne le Queen's ». Avant même de cliquer sur le lien je me suis réjouis de trouver enfin un peu de bon sens chez un joueur de tennis professionnel. Ça ne m'étonne pas, me disais-je alors, que cette décision vienne de Nadal, un des mecs les plus sensés du circuit. Et puis j'ai cliqué. Et là, tout s'est effondré. Un mythe s'est écroulé. Si Rafael Nadal avait décidé de ne plus jouer le tournoi du Queen's, ce n’était nullement pour alléger son calendrier et préserver son corps, de manière à optimiser ses chances de remporter Wimbledon deux semaines plus tard. C’était tout simplement pour des histoires de GROS SOUS ! Le gentil Rafael, aux valeurs si saines, a choisi de ne plus jouer le Queen's pour pouvoir participer au tournoi de Halle et au passage récupérer un petit chèque de 858 000 € (info www.lequipe.fr). 858 000 euros soit 1 184 039 $. C'est le prix qu'il faut payer aujourd'hui pour que Rafael Nadal vienne disputer votre tournoi si vous n'êtes pas un Masters 1000 ou un Grand Chelem. Ca vous choque? Moi aussi. Deux choses me chiffonnent. D’abord, je trouve la manne totalement disproportionnée. Le vainqueur du tournoi de Halle remporte modique somme de 114 750 €, soit huit fois moins que le pactole que Nadal touche pour poser ses valises dans la Saxe-Anhalt. Ensuite, rappelons que c’est le même Nadal qui menaçait, il y a quelques semaines encore, de faire grève s'il n'y avait pas d'évolution dans le calendrier. Il y a un moment où ces multimillionnaires finissent par nous fatiguer sérieusement. S'il est crevé, libre à Rafa d'alléger son calendrier. Le tournoi de Halle, tout comme celui du Queen's, se dispute la semaine d'après Roland-Garros. Nadal a tendance à passer 15 jours à Paris. Il est logiquement fatigué après cette quinzaine, qui ne l'oublions pas marque la fin d'une tournée sur terre battue qui dure depuis mi-avril et que Rafa domine (sauf cette année) de la tête aux pieds. Alors pourquoi ne pas tout simplement faire une croix sur Halle, ou Barcelone, ou Doha, ou Tokyo, ou Pékin, ou Rotterdam, ou Bangkok, ou Chennai ? Autant de tournois qu'il a disputés et pour lesquels il a pris de grosses garanties financières (il prend généralement quatre garanties par an). Aujourd'hui, l'Espagnol en est presque à 44 millions de dollars, uniquement en gains sportifs. Avec ses quatre garanties par an, il augmente ses gains de 10%. On ne serait pas un peu près de ses sous chez les Nadal?
Ce matin en buvant mon Nespresso (en même temps, j'ai envie de dire : « what else? ») et en faisant mon tour habituel sur le web, j'ai vu une dépêche qui m'a agréablement surprise sur le site de l'Equipe. Le titre...