Un dimanche de LEM

13 juin 2011 à 19:40:31

Jo place une accélération de coup droit, Andy se détend, réussit à remettre la balle d'un revers slicé du bout de la raquette. Mais ça ne suffit pas pour créer le miracle. Jo punit la balle d'un smash violent et...
Jo place une accélération de coup droit, Andy se détend, réussit à remettre la balle d'un revers slicé du bout de la raquette. Mais ça ne suffit pas pour créer le miracle. Jo punit la balle d'un smash violent et remporte le point. C'est séduisant comme scénario, vous ne trouvez pas? Et bien il a réellement eu lieu, mais pas durant la finale du Queen's de dimanche mais pendant le match de ping-pong qui en a tenu lieu à cause de l'incessante pluie britannique. C'est seulement la troisième fois (1979 et 1987) depuis « l'ère Open » que la finale du Queen's est reportée au lundi. Résultat : la queue pour les 1 000 billets remis en vente au guichet lundi matin a démarré à 2h du matin! Ils sont fous ces Anglais. En même temps, c'est ce qui fait leur charme. C'est pas à Wimbledon que vous trouverez des loges vides pendant le premier set d'une demi-finale homme. Bref, pour le Queen's, c'est vraiment pas de bol. Mais la poisse ne s'arrête pas là. Direction Birmingham, 190 km au nord-ouest de Londres. Tournoi WTA, finale : Daniela Hantuchova contre Sabine Lisicki. Ben non! Quand ça drache chez les mangeurs de Marmite ça drache! Finale reportée. Ça fait deux finales sur quatre prévues reprogrammées au lendemain. Beaucoup pour une semaine vous ne trouvez pas? C'est mal connaître la loi de Murphy, qui dit que « si quelque chose peut mal tourner, alors ça finira infailliblement par mal tourner ». Cette « loi » est mieux connue en France sous le nom de LEM : loi de l'emmerdement maximum. Direction l'Allemagne et le tournoi de Halle. Finale prévue : Philipp Kohlschreiber contre Philipp Petzschner. Miracle, le match peut se jouer en temps et en heure. S'en suit le scénario idéal, avec un tie-break devant un public évidemment acquis à leur cause. Tie-break remporté par Kohlschreiber. Alors où est la tuile? Dans le dos de Petzschner. L'autre Philipp se blesse au dos durant le jeu décisif et est contraint à l'abandon alors qu'il est mené 7-6 2-0. Et une troisième finale foutue en l'air. Heureusement, Caroline Wozniacki a fait le métier à Copenhague en battant Lucie Safarova dans une finale disputée le jour où elle était programmée, et jusqu'à son terme. Pour la petite histoire, Lisicki a, aujourd'hui (lundi), disposé d'Hantuchova à Birmingham et Murray a battu Tsonga en trois sets à Londres. Petzchner est incertain pour Wimbledon et Wozniacki a remporté son 5e titre cette année, le 17e de sa carrière. Mesdames et messieurs les directeurs de tournois, vous pouvez désormais dormir sur vos deux raquettes, rien ne pourra être pire que dimanche dernier.

Avantages

Découvrez les avantages WE ARE TENNIS

En savoir plus