Avant de vous parler de Ritchie, je voudrais faire une précision sur mon précédent post. Mon propos n'était pas du tout dirigé contre Cédric Mourier. Même si c'est bien lui qui était confortablement installé dans son...
Avant de vous parler de Ritchie, je voudrais faire une précision sur mon précédent post. Mon propos n'était pas du tout dirigé contre Cédric Mourier. Même si c'est bien lui qui était confortablement installé dans son siège appliquant un règlement dont, vous l'aurez sans doute compris, je ne suis pas un grand fan.
En revanche, je suis plutôt fan de Richard Gasquet.
C'est pourquoi, avant de prendre une semaine de vacances, je voulais vous parler du "petit".
En fait, il n'est plus petit. D'abord, le "Mozart du tennis français" fait son mètre quatre-vingt cinq et va avoir 25 ans en juin. Ensuite, à ma connaissance, "l'enfant surdoué du tennis français" n'a jamais écrit de symphonies, alors il serait peut-être temps d'arrêter d'utiliser notre jolie métaphore. Et puis, si "enfant surdoué du tennis français" il y avait, il aurait sans doute déjà gagné une poignée de Grands Chelems. Richard, lui, il a accroché une demie à "Wimb".
Mais "où nous mène-t-il" devriez-vous maintenant vous demander.
J'y viens.
Richard rencontre Roger Federer aujourd'hui en demi-finales à Dubaï. S'il passe, il enchaîne sur la finale d'un tournoi déjà remporté par des Nadal, Roddick, Djokovic, Federer. Dans la foulée, il rejoint l'équipe de France pour être le pilote du décollage de la campagne 2011. Doucement mais sûrement, il revient le Gasquet. Rappelons qu'il y a moins de deux ans, on lui refusait l'entrée du stade de Roland-Garros après qu'il ait été jugé coupable d'avoir roulé une galoche pour améliorer la vitesse de son service. Léger raccourci certes, mais on ne m'enlèvera pas l'idée qu'il avait comme objectif d'améliorer sa performance de fin de soirée plutôt que son revers slicé.
Ce qu'il lui faut avant tout maintenant, c'est qu'on le laisse tranquille. C'est vrai, il mettait des danses à tout le monde jusqu'à seize ans. Mais c'était il y a presque une décennie. Aujourd'hui, il y a prescription! Laissons-le faire son boulot. Arrêtons de lui réclamer des matches de sur-homme chaque fois qu'il met les pieds sur un terrain.
Si on lui fout la paix, je suis convaincu qu'il fera plaisir à tout le monde en nous faisant rêver avec un jeu qui, quand il est bien huilé, fait effectivement partie des tout meilleurs.
C'est vrai que ce n'est pas facile de ne pas en faire des tonnes sur le magnifique jeu de Richard une fois qu'on y a goûté.
Pardon pardon, Richard, j'arrête, promis.
Allez, bon "mache".