L'ŒIL DU FAUX CON

21 févr. 2011 à 18:14:43

Il existe parfois des règles de tennis que je n'arrive tout simplement pas à comprendre. Je ne vais pas tous les énumérer, simplement évoquer la dernière en date qui m’a tuée. Ca remonte à hier (dimanche 20 février...
Il existe parfois des règles de tennis que je n'arrive tout simplement pas à comprendre. Je ne vais pas tous les énumérer, simplement évoquer la dernière en date qui m’a tuée. Ca remonte à hier (dimanche 20 février 2011)  et à la finale de l'Open 13 entre Robin Soderling et Marin Cilic, arbitrée par le Français Cédric Mourier. Comme vous le savez peut-être déjà, l'Open 13 est l’un des seuls tournois de catégorie 250 à être doté d'un arbitrage vidéo, mieux connu sous le nom de Hawk Eye ou Œil de Faucon en français, même si ça en jette  tout de suite beaucoup moins... Vous suivez ? Tournoi en France, arbitre français et en l'occurrence deux joueurs étrangers, mais il aurait très bien pu s’agir de deux joueurs  français  comme le cas s'est déjà présenté à nombreuses reprises. Au moment où l’un des deux joueurs fait appel à l'arbitrage vidéo, l'arbitre de chaise annonce: "Robin Soderling challenge l'annonce sur le côté droit du carrée de service". Jusque là, me direz-vous, rien d'anormal. Sauf que l'annonce est faite en Anglais. Quand arbitre, joueurs et spectateurs sont français, la situation frôle le ridicule. La règle est donc la suivante : quel que soit le pays dans lequel a lieu le tournoi, les annonces relatives au Hawk Eye doivent être faites en Anglais. Règle non seulement incompréhensible mais selon moi, inepte. Pourquoi ne pas imaginer, au nom de l’équité et pour s’assurer que les spectateurs ne comprennent vraiment rien, faire ces annonces en Norvégien ou en Swahili ? Et il ne faut pas me sortir l'argument du « Français trop compliqué ». Les arbitres s'expriment dans de nombreuses langues et annoncent beaucoup plus que de simples scores. Je me souviens de Pascal Maria, arbitre de chaise français, pendant une rencontre de Fed Cup en Israël. Il s’exprimait en hébreu pour demander au public de respecter les joueuses. Je peux vous assurer que Maria ne pige pas le moindre mot en hébreu, mais il s'était adapté et avait appris quelques mots par cœur, tout simplement. Ce simple bon sens devrait présider à l'usage du faucon au risque, pour celui qui ne le fait pas, de passer pour un vrai.

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