WozniacKim

21 janv. 2011 à 17:31:13

Le tennis féminin est en train de vivre une période charnière. Même si elles n'ont pas dit leur dernier mot, les soeurs Williams sont clairement plus proche de la fin que du début. Leurs apparitions sur les tournois...
Le tennis féminin est en train de vivre une période charnière. Même si elles n'ont pas dit leur dernier mot, les soeurs Williams sont clairement plus proche de la fin que du début. Leurs apparitions sur les tournois se font de plus en plus rares, et bientôt nous ne les verrons plus. Maria Sharapova tente un énième come-back d'une blessure à l'épaule et Justine Hénin n'a pas encore retrouvé le niveau qui était le sien avant qu'elle parte en « vraie fausse » retraite. C'est inquiétant car si on s'amusait à faire un micro-trottoir sur les grands noms du circuit WTA, je serais curieux de connaître les réponses des passants. Je suis persuadé que les quatre noms cités ci-dessus reviendraient en boucle avec un cinquième qui serait celui de Kim Clijsters. Mais tout n'est pas encore foutu. Car parmi ces cinq-là, il y en a une qui est vraiment en pleine possession de ses moyens : il s'agit évidemment de la revenante et jeune maman Clijsters. Il y en a une autre en pleine possession de ses moyens, et dont, bizarrement, on ne parle pas beaucoup, c'est Caroline Wozniacki. Vous me direz : "pourquoi bizarrement?". Tout simplement parce qu'elle est numéro un mondiale. Aujourd'hui le sommet de la pyramide du tennis féminin est occupée par une jeune joueuse danoise, (oui, oui, vous avez bien lu, Danoise) qui ne fait pas du tout parler d'elle. Il serait pourtant temps de se pencher un peu sur son cas, car d'après moi, elle se prépare à dominer la planète tennis en collaboration avec la plus sympa des Belges, j'ai nommé « Kim ». Il est fondamental que ces deux joueuses se retrouvent en finale de l'Open d'Australie et qu'elles se livrent à une bataille féroce. Cela aurait pour résultat direct d'établir une vraie rivalité chez les dames. La rivalité crée l'intérêt. Il suffit de regarder à côtés, chez les garçons, pour s'apercevoir à quel point la lutte entre Federer et Nadal fait le bonheur de tout les fans du tennis. S'installer confortablement dans son canapé pour se faire une finale de Grand Chelem opposant ces deux-là est un pur bonheur. On bloque le créneau: -Tu fais quoi demain après-midi? On voulait aller pique-niquer au parc... - Désolé. Demain après-midi c'est Rodge contre Rafa, je ne bouge pas et je coupe tous les téléphones! Cela n'existe pas chez les femmes et pourtant les ingrédients pour la recette miracle sont bel et bien là. Deux joueuses surdouées, des battantes, prêtes à partir au combat avec des ressources physiques au dessus du lot. De plus, nos deux guerrières ont une personnalité attachante ainsi qu'une plastique photogénique (même si, je vous l'accorde, c'est loin d'être primordial, c'est toujours bon à prendre). Je ne veux pas être alarmiste, mais quand même, si on veut réveiller le tennis féminin, cette rivalité doit se créer et s'installer maintenant, et sur la durée. Alors prions pour que ni l'une ni l'autre se blesse, qu'on puisse les retrouver en pleine forme le samedi 29 janvier. Car si tout va bien je ne vois pas comment elles ne pourraient pas atteindre la finale de l'Australian. Ensuite, ce sera à elles de jouer pour remettre le tennis féminin sur la carte.

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