Stakhovsky : « J’étais très fan de Fabrice Santoro, le Magicien »

19 févr. 2013 à 16:53:20

« Nadal trouve qu’on ne joue pas assez sur terre battue. Je suis d’accord pour jouer la moitié de l’année sur terre, si l’autre moitié se joue sur des courts aussi rapides qu’il y a dix ans. » Sergiy Stakhovsky n’a...

« Nadal trouve qu’on ne joue pas assez sur terre battue. Je suis d’accord pour jouer la moitié de l’année sur terre, si l’autre moitié se joue sur des courts aussi rapides qu’il y a dix ans. » Sergiy Stakhovsky n’a pas la langue dans sa poche. Mais qui se cache derrière l'ukrainien aux quatre titres ATP, membre du conseil des joueurs et très impliqué dans le débat du prize money alloué aux moins bien classés d’entre eux ? Découverte d’un homme aux goûts aussi éclectiques que son jeu est varié.

  Quels sont tes goûts musicaux ? J’écoute de tout. J’ai très longtemps joué au piano quand j’étais enfant. Et je chantais, aussi… Mal, mais je chantais ! J’avais une bonne oreille, mais la voix ne suivait pas. Maintenant, j’ai arrêté le piano, mais j’ai gardé de la curiosité pour tous les styles de musique. J’écoute aussi bien des groupes de chez moi, du rock, de la pop, du R&B…   Et en matière de cinéma ? Je suis très branché films d’action. J’ai adoré les deux « Brat » (polars russes s’inscrivant dans le contexte post-explosion de l’URSS. Le premier opus a été nominé à Cannes en 1997, ndlr). « La ligne verte », « Heat »… Et sinon à peu près tous les films où joue Robert De Niro. Et ceux avec Megan Fox, dans un style différent (sourire) !   Tu es branché lecture ? Beaucoup. J’ai un métier qui me laisse plein de temps pour lire en avion. Je prends tout ce qui me tombe sous la main, tant qu’il s’agit de livres de poche. Les autres formats sont trop volumineux pour mes bagages. Et je n’aime pas les livres numériques. Je reste attaché au contact du papier.   Tu étais quel type d’élève, à l’école ? J’ai toujours aimé les lettres. Et aussi l’apprentissage des langues étrangères, chose qui m’est très utile dans mon métier. Je parle ukrainien, russe, tchèque, slovaque et anglais. Et un petit peu français (en VF, ndlr). Les maths… Ce n’est pas que je n’aimais pas, mais je me suis retrouvé assez vite en difficulté dans les matières scientifiques. Je n’étais pas très bon non plus en sciences naturelles ni en physique chimie.   Ton meilleur ami sur le circuit ? Mikhaïl Youzhny et Sergueï Bubka Jr. Je suis quelqu’un de sociable, dans l’ensemble je m’entends bien avec tout le monde. Je passe aussi pas mal de temps avec les joueurs tchèques et slovaques. Tes joueurs de tennis préférés ? Quand il jouait, j’étais très fan de Fabrice Santoro, le « Magicien » ! J’adore les joueurs imprévisibles. Alex Dolgopolov est très fort aussi dans ce registre, comme Andreï Medvedev avant lui d’ailleurs. Et sinon les grands attaquants : Pete Sampras, Patrick Rafter…   Tes autres sports favoris ? Je vais dire le football, le basket et le golf. La plupart des joueurs de tennis pratiquent le golf. Précision, concentration… Il y a beaucoup de points communs entre les deux sports.   Des sportifs qui t’inspirent ? Sergueï Bubka, un mythe en Ukraine. Le boxeur Wladimir Klitschko, aussi.   Un mot enfin sur la cause que tu soutiens… Cela s’appelle « Ace the cancer fund ». Depuis 2010, à chaque fois que je frappe un ace dans un tournoi, je donne 5$ à l’institut national ukrainien de recherche contre le cancer. C’est ma façon d’essayer de contribuer à faire quelque chose de bien. »   Par Guillaume Willecoq

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