Lundi 25 juin
Il ne fallait pas chuter. Battu en finale au tournoi de Halle, Roger Federer laisse le trône de numéro un mondial… à Rafael Nadal, évidemment. Une place que jalouse avec envie Andy Murray, à peine de retour sur le circuit et vainqueur de Stan Wawrinka à Eastbourne (6-1, 6-1). Rien ne bouge en revanche dans le Top 10 féminin. Reste la vraie actualité de ce début de semaine : un dénommé Scott Holt, américain de 32 ans, a traversé l’Hudson River pour se rendre à New York (son lieu de réunion professionnelle)… sur son stand-up paddle, et pas en ferry ! Sans enlever le costume, bien entendu.
Mardi 26 juin
La belle histoire du jour : Jérémy, parieur français, a remporté la somme précise de 259 532,09 euros en trouvant les bons résultats de douze matchs de Coupe du Monde de football. La polémique du jour : Faut-il, oui ou non, placer Serena Williams, actuelle 181e joueuse mondiale, au sein des 32 têtes de série alors qu’elle est tombée si bas au classement en raison de sa maternité ? « C’est la plus grande joueuse de l'histoire. Elle mérite d'être tête de série pour avoir été si longtemps numéro un et remporté tant de Grand Chelem », répond sans hésiter Caroline Wozniacki. Qu’en pense la principale intéressée ? « Dans les années 1990, ils ont modifié les règles pour que les joueurs perdent leur classement le temps de leur blessure. Mais ils n'ont jamais pris en compte les joueuses qui quittent le circuit pour avoir un enfant sans abandonner le tennis et revenir plus tard. Je pense et j'espère que les règles vont changer. » Et la maman de revendiquer le droit d’avoir un enfant « sans gâcher une carrière ». Mode féministe ON.
Mercredi 27 juin
L’appel a été entendu ! Williams sera donc tête de série à Wimbledon. Federer et Halep aussi (numéro un dans leur tableau respectif). Mais pas Murray, qui tombe contre Kyle Edmund (6-4, 6-4). S’il le souhaite, le Sir Walter Pub peut le consoler de sa défaite : ce bar de Rio de Janeiro offre en effet un shot à chaque fois que Neymar tombe durant un match du Brésil. De quoi avoir mal à la tête au petit matin… Lendemain moins compliqué pour Marco Cecchinato, demi-finaliste à Roland-Garros qui enchaîne sur gazon en accrochant la première victoire sur herbe de sa carrière au détriment de Denis Istomin (4-6, 6-4, 7-5), à Eastbourne. Et s’il refaisait le coup ?
Jeudi 28 juin
Et de deux. Chaud comme la braise, Cecchinato ne s’arrête pas en si bon chemin et domine John Millman (5-7, 6-3, 6-2). Normal puisque le temps semble propice aux surprises : toujours à Eastbourne, Jelena Ostapenko, Karolina Pliskov et Denis Shapovalov sont sortis par les outsiders Agnieszka Radwanska (2-6, 5-7), Aryna Sabalenka (3-6, 6-2, 6-7) et Mischa Zverev (3-6, 3-6). Exploit toujours, le petit Tom (douze ans) bat le record de traversée de la Manche en solitaire en Optimist en quatorze heures et vingt minutes. Douze ans, oui.
Vendredi 29 juin
Si vous avez eu la bonne idée d’acheter une commode sur Le Bon Coin à Nice, vous avez peut-être fait une belle affaire. Car un vendeur a oublié 180 000 euros dans l’une d’entre elles. 180 000 euros, c’est quatre fois moins que le prize money d’Eastbourne visé par Sabalenka et Wozniacki, toutes deux en finale après leur succès face à Radwanska (6-3, 1-6, 6-3) et Angelique Kerber (2-6, 7-6, 6-4). Pendant ce temps-là, un agent de l'Agence antidopage américaine trouve porte close au domicile de Williams, contrôlée cinq fois en 2018. Cinq fois, c’est beaucoup.
Samedi 30 juin
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Celui d’Alexandr Dolgopolov, qui doit déclarer forfait pour Wimbledon, enchante Simone Bolelli, qualifié dans un tournoi du Grand Chelem en tant que lucky loser pour la cinquième fois. Un record. Désillusion aussi pour Adrian Mannarino, défait par Damir Dzumhur (1-6, 6-1, 1-6) en finale d’Antalya, pour Jules César, dont le visage dévoilé en 3D le rend beaucoup moins glamour que dans le mythe, pour Lukas Lacko, écrasé par Zverev (premier titre dans la carrière de l’Allemand) en finale à Eastbourne (4-6, 4-6), et pour Sabalenka, impuissante face à Wozniacki (5-7, 6-7). Pas de stress, tout le monde va pouvoir se rattraper à Wimbledon. Sauf Jules César, effectivement.
Dimanche 1er juillet
La bad news est tombée. Au dernier moment. Et elle est irréversible. Ainsi dont Murray ne s’alignera finalement pas à Wimbledon. « C'est le cœur lourd que j'annonce mon retrait. J'ai fait de gros progrès ces dix derniers jours en match et à l'entraînement, mais (…) nous avons décidé qu'il était encore trop tôt pour disputer des matchs au meilleur des cinq sets, regrette le double vainqueur de la compétition qui ne l’avait plus loupée depuis onze saisons. Dès demain, je commence à m'entraîner sur dur. » L’Ecossais ne pensait pas pouvoir aller au bout sur une jambe, donc. Pourtant, Andrew Wardle a prouvé que les miracles existaient : atteint d’une maladie rare, le Britannique de 44 ans se fait greffer un pénis à partir de prélèvements sur son avant-bras. Comme quoi, tout est possible…