Le meilleur de la semaine écoulée, sur les courts comme en dehors, jour après jour, rien que pour les lecteurs de We Are Tennis by BNP Paribas. Avec un Open d’Australie qui s’annonce très indécis, le petit coup de mou de Serena Williams, la renaissance d’Angelique Kerber et le low kick de l’arbitre de football Tony Chapron.
Lundi 8 janvier
Pendant qu’Emmanuel Macron fait du business en Chine, son porte-parole Christophe Castaner se fait traiter de “narvalow” par le maire de Montreuil, en région parisienne. Ah, donc “narvalow” prend un “w” à la fin ? Bon à savoir. Un qualificatif qui ne sied en tout cas pas à Caroline Wozniacki, remontée au deuxième rang mondial en ce début de saison 2018. La Danoise, ex-numéro 1, avait plongé à la 74e place à l’été 2016… Un bon espoir de renaissance pour Andy Murray, toujours blessé à la hanche, contraint de se faire opérer et donc de renoncer à lancer sa saison à Melbourne. Force et honneur au William Wallace de la balle jaune.
Mardi 9 janvier
Détruite moralement par son ex, un “connard absolu” selon elle, Marion Bartoli justifie dans L’Equipe ses dernières années d’errance après sa carrière de joueuse de tennis et confirme, par la même occasion, son désir de revenir à la compétition cette année. Serena Williams, aussi, s’exprime aussi dans la presse. Dans la magazine Vogue, sur son accouchement et ses difficiles premières semaines de mère. Contrainte à une césarienne puis alitée six semaines, on comprend mieux pourquoi la légende du tennis US a finalement décidé de reporter son retour sur le circuit… Rafael Nadal, lui, a rejoué mais a perdu à l’occasion d’un match exhibition face à Richard Gasquet. De quoi convaincre les fans du Français de lancer le hashtag #Richard2018 ?
Mercredi 10 janvier
“Toute cette période a été difficile. Cela a été très dur de revenir au point où je suis désormais. Ma première victoire c’est d’être ici et de pouvoir disputer ce tournoi. Je me suis décidé au dernier moment de venir ici et c’était le bon choix.” C’est la mode du divan en ce début d’année pour les champions de tennis et Stan Wawrinka n’y déroge pas, au moment de faire son come-back à l’occasion de cet Open d’Australie. Autre retour, encore plus attendu : celui de Novak Djokovic, qui rassure en dominant Dominic Thiem en exhibition à Kooyong. Ailleurs dans le monde, le métro de Berlin et Adidas s’associent pour proposer aux usagers une paire de chaussures faisant office de titre de transport et un septuagénaire de Saint-Brieuc, en Bretagne, tente d’échapper à la police en faisant 17 fois le tour d’un rond-point. BZH Drift.
Jeudi 11 janvier
L’édition 2018 de l’Open d’Australie est lancée avec le traditionnel tirage au sort. En attendant, ça joue à l’Open 250 de Sydney, avec la victoire surprise de l’espoir local Alex de Minaur face à Feliciano Lopez. L’Australien sera opposé à Benoit Paire dans le dernier carré du tournoi.
Vendredi 12 janvier
On n’arrête plus Alex de Minaur, vainqueur de son match face à Benoît Paire et qualifié pour sa première finale ATP face à une autre surprise, Daniil Medvedev, issu des qualifications et qui a sorti Fabio Fognini en demi-finale. À Melbourne, la tension monte à un peu plus de 48h des premiers matchs. Billie Jean King se charge de faire monter la tension d’un cran en invitant les organisateurs du tournoi à renommer la Margaret Court Arena pour sanctionner les propos homophobes de l’ancienne championne australienne. Pour faire monter la tension du monde toujours faire confiance en Donald Trump : le président américain qualifie de “pays de merde” certains pays africains et Haïti, puis refuse de se rendre à Londres inaugurer la nouvelle ambassade américaine, voulue par son prédécesseur Barack Obama. Sauf que c’est George W Bush qui en est, en fait, à l’origine. Dommage que la visite médicale annuelle du résident de la Maison Blanche ne prévoit pas d’examen psychiatrique…
Samedi 13 janvier
L’exhibition du jour est pour Andrea Petkovic, qui ravit le public de Kooyong en livrant quelques jolis pas de danse. S’agissant de la compétition, Angelique Kerber confirme qu’il faudra compter avec elle en 2018 en remportant le tournoi de Sydney. Les autres vainqueurs du jour : la Belge Elise Mertens conserve son titre à Hobart (ses deux seuls titres sur le circuit !), Roberto Bautista Agut domine Juan Martin Del Potro à Auckland et Daniil Medvedev qui met fin au parcours d’Alex de Minaur à Sydney. Remportant, du même coup, son titre ATP.
Dimanche 14 janvier
Décalage horaire oblige, les premiers résultats nous arrivent déjà de Melbourne, avec deux enseignements. Le premier : sale temps pour les vétérans, avec les éliminations d’entrée de Venus Williams et de David Ferrer. Le second : sale temps pour le tennis américain, puisque l’ainée des sœurs Williams est accompagnée vers la sortie par ses compatriotes Sloane Stephens, Sonya Kenin, Jennifer Brady, Coco Vandeweghe, Cici Bellis, Taylor Townsend, Alison Riske, Jack Sock et John Isner ! Un dimanche 14 février qui élève au rang de star internationale l’arbitre français Tony Chapron, coupable d’une tentative de balayette sur un joueur nantais qui avait eu le malheur de la bousculer, en plein pendant le match face au Paris SG. Une légende est née.