Pour être capitaine de Coupe Davis et de Fed Cup par BNP Paribas il faut avoir les épaules solides. Ce n'est pas juste une histoire de pouvoir switcher d'une équipe à l'autre, d'un staff à l'autre et d'une compétition à l'autre, en l'occurence il fallait aussi passer d'un côté du globe à l'autre.
Les dernières 72 heures du capitaine de l'équipe de France n'ont pas été de tout repos, c'est le moins qu'on puisse dire. J'essaye de vous les relater.
Samedi dernier, victoire 3-0 de l'équipe de France de Coupe Davis par BNP Paribas face au Japon. Avant de disputer les deux matches (pour du beurre) du dimanche, l'équipe et capt'ain Yan, sont allés fêter la victoire dans Tokyo … On en dira pas plus si ce n'est que Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert, tous deux désignés pour jouer le dimanche, étaient sages et sont rentrés à 1h du matin. Voilà, voilà …
Dimanche matin, départ pour le stade à 10h. A midi, début des matches qui se sont achevés vers 15h, suivi des traditionnelles obligations médiatiques avec des interviews télés par-ci, conférences de presse écrites par là, à chaque fois en Anglais, Francais, traduit en Japonais. Bref le capitaine n'est pas rentré à l'hotel avant 17h30. Juste le temps pour faire sa valise et filer à l'aéroport pour prendre le vol de nuit pour Paris
Lundi matin, 5h30, arrivée à Charles de Gaulle. Certes des heures de sommeil rattrapés en vol, mais ça reste du dodo dans l'avion, pas exactement le plus réparateur, surtout après une semaine mouvementée et remplie d'émotions comme ce fut le cas pour monsieur Saga Africa. Le temps de passer à la maison, embrasser ses proches, défaire son sac, en remplir un autre et hop direction la FFT pour le rendez-vous du départ. Pas question de ne pas être là au début de l'aventure.
Il avait ensuite traiter quelques soucis perso avant de rejoindre sa deuxième team en Suisse seulement quelques heures après avoir mis les pieds en France.
Hier après-midi entraînements et discours de début de campagne.
Et tout ça avec sa bonne humeur pemanente, son sens de l'humour et son petit mot sympa pour tous : de ses joueurs au chauffeur en passsant par les agents de sécurité. La fatigue, les soucis perso on verra ça plus tard. Pour l'instant it's FedCup time.