Top 5 : Les meilleurs joueurs de janvier

14 janv. 2016 à 17:12:08

Pour le commun des mortels, janvier est synonyme d’hiver, de gras du bide et de petite mine qui va avec. Pour eux, au contraire, janvier c’est souvent l’été, la joie et les trophées. Florilège de ces mecs qui font durer la Saint-Sylvestre.

Pour le commun des mortels, janvier est synonyme d’hiver, de gras du bide et de petite mine qui va avec. Pour eux, au contraire, janvier c’est souvent l’été, la joie et les trophées. Mais dans les deux cas, les bonnes résolutions ne durent qu'un mois. Ou presque. Florilège de ces mecs qui font durer la Saint-Sylvestre.

 

Mark Woodforde

Au milieu des eighties, on s’arrachait les Woodies. Composée par Woodforde et son pote Todd Woodbridge, la paire de Wallabies a remporté pas moins de onze grands chelems, dont deux à Melbourne, et huit titres rien que sur le mois de janvier, dont sept au pays d’Hewitt. Sur cinq grands chelems en double mixte, Woodforde en a pris deux, chez lui. En simple, sur quatre trophées, tonton Mark en a glané trois à la maison et sur cette même période. En somme, un type qui jouait en pantoufles après le Nouvel An. C’est d’ailleurs lui qui s’occupera de Mahut pour l’Open d’Australie, du 18 au 31 janvier prochain. Histoire de lui donner quelques conseils pour jouer onze heures en plein été austral.

 

Jarkko Nieminen

Au fond, aux températures négatives, lèvres gercées et shots de Salmiakki couleur pétrole, Jarkko préfère la canicule, les auréoles sous les bras et la Fosters. Car c’est dans là-bas, dans l’hémisphère sud, que le Finlandais a écrit son palmarès. Nieminen inaugure le dessus de sa cheminée le 9 janvier 2006, année de son meilleur classement (13e), à Auckland. Il domine Ancic, 6-2, 6-2. Puis, après un quart à Melbourne en 2008 - sa meilleure perf en Grand Chelem -, le gaucher revient pour soulever sa seconde et dernière coupe quatre ans plus tard, à Sydney pour l’Apia International, où il atteint également une finale perdue en double contre les frères Bryan. Depuis, Jarkko est considéré comme le meilleur joueur finlandais de l’histoire et l’un des plus grands dresseurs d’étrennes. Logique.

 

Marcos Baghdatis

Il est rentré dans le Roi Roger et dans les mémoires du tennis mondial. C’était un 16 janvier 2006, en finale de l’Open d’Australie. Stepanek, Roddick, Ljubicic et Nalbandian ne lui ont pas résisté. Baghdatis se signe, embrasse son crucifix et prend le premier set à Federer. Avant de s’agenouiller devant l’évidence. Parfois bien placé, presque jamais titré, le Chypriote retape quand même un huitièmes à Melbourne en 2009. Entre-temps, il remporte un tournoi indoor à Zagreb en janvier 2007, performance qu’il réédite en double cinq hivers plus tard, après avoir tapé Gasquet pour un succès dans le Medibank International à Sydney en 2010. Cinq titres, trois juste après la Saint-Sylvestre. C’est ça, prendre vraiment de bonnes résolutions.

 

Rainer Schüttler

Le néant, ou presque. En 1999, le Teuton remporte son premier tournoi à Doha, après une victoire en trois sets sur Tim Henman. Un bon début. L’année suivante, Rainer tente de défendre son titre mais voit rouge devant Santoro. Un tournant. Il mettra plus de trois ans à s’en remettre avant son seul et unique coup d’éclat dans le monde de la petite balle jaune : une finale à l’Open d’Australie, perdue en 2003 contre Agassi, qui l’écarte de deux mains en trois manches. L’un des seuls Allemands à réaliser cet exploit sous l’ère Open, avec Becker et Stich, se rabiboche trois solstices plus loin, avec une nouvelle ligne à son palmarès : le tournoi de Chennai 2005. Clinquant, ou pas assez, pour un mec qui fut 5e à l’ATP, mais qui a déclaré un jour : « Je joue très bien à l’entraînement ». Tout est là.

 

Stefan Koubek

Stefan aime passer le cap de la nouvelle année comme un prince. Après avoir remporté le troisième titre de sa carrière en simple à Doha en 2002, qui sera le dernier, il retrouve la terre battue qatarie deux ans plus tard, en double avec Andy Roddick. En vain. Son seul fait d’armes notable est d’avoir été cherché un quart à Melbourne en 2002, lui qui ne fera ensuite jamais mieux qu’un huitième à Roland-Garros, sinon des éliminations précoces en Grand Chelem, et un dernier coup d’éclat pour une finale perdue à Chennai en 2007 contre Malisse. Solide. 

 

Par Nicolas Taiana

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