John Isner a gâché le tournoi, et je pèse mes mots.
Je suis en colère contre lui et tous ces joueurs qui tuent le tennis avec leur service soporifique. Au moins Andy Roddick avait autre chose qu'une grosse mise en jeu. Il avait un « vrai » talent. Et tant qu'on y est, il avait aussi une personnalité. Mais ça c'est un autre problème.
Pour l'instant celui qui doit être réglé (de problème) concerne ces serials serveurs qui vous sortent un joueur hors norme comme Federer en huitième de finale sur un coup de dés (l'année dernière c'était Raonic qui nous a privé d'une finale Djokovic-Federer).
Ce n'est pas normal. Il suffit de ces Isner, Raonic, Karlovic, Anderson. Stop !!!!!!
Je me trompe peut-être. Finalement ils sont peut-être pétris de talent. Mais dans ce cas-là, pourquoi n'ont-ils pas remporté ne serait-ce qu'un Grand Chelem à eux quatre ?
Pour faire une évaluation digne de ce nom et voir ce qu'ils ont vraiment dans la raquette mise à part une mise en jeu supersonique, je propose de faire des matches sans service. Un joueur engage à la cuiller et après deux ou trois échanges (en mode balle de service au ping pong) le point s'installe et place au jeu.
Je serais vraiment curieux de voir le résultat final. Mais je suis près à parier mon scooter (un Vespa blanc de 1974) que John Isner enchaînera difficilement les tie-breaks avec Roger Federer. J'irai même plus loin en disant que le père Isner, à la place des tie-breaks, il enchaînera les raclées.
Oui, je sais, le service fait partie du tennis et patati et patata. Mais quand même ça a le don de m'agacer. Donc zut à la fin.