A l’image de l’incroyable histoire du fan de Roger Federer sorti d’un coma de 11 ans et qui demande directement des nouvelles de son idole, le tennis cumule de nombreuses preuves d’amour excessif, entre un admirateur et sa coqueluche à raquette.
1/ Wawrinka dans la peau
Avril 2013. Sous le soleil de Monte-Carlo, Stanislas Wawrinka affiche non seulement une forme éclatante mais aussi un nouveau tatouage sur le bras gauche. « Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better. » Une citation tirée du roman Cap au pire écrit par Samuel Beckett, en 1983. Qui pourrait se traduire ainsi : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Mais échoue un peu moins. » Une philosophie de vie suivie à la lettre par l’un de ses fans, qui affiche depuis un an le même tatouage. Lequel de s’expliquer sur Twitter : « J’avais parié avec mes potes que si Stan remportait l’Open d’Australie (en 2014, ndlr), je me ferais tatouer la même phrase que lui… Je ne le regrette pas. Ma seule erreur, c’est de m’être trompé de bras et de l’avoir fait sur le droit et non le gauche. »
2/ Mari et fan
Rafael Nadal et Steffi Graf ont un autre point commun que celui de se gratter l’oreille avant de servir : tous deux ont déjà reçu une demande de mariage d’un fan en plein match. En 2010, plongé dans sa rencontre contre Lukas Lacko à l’Open d’Australie, l’Espagnol réagit par un simple sourire. En 1996, alors que sa demi-finale de Wimbledon contre Kimiko Date-Krumm commence à lui échapper, la joueuse allemande fait quant à elle preuve d’une répartie folle. Contexte : « Steffi, veux-tu m’épouser ? », lui lance un spectateur avant qu’elle ne serve. Le stade explose de rire. Graff attrape la balle, l’a fait rebondir, et se tourne vers son amoureux secret : « Combien d'argent avez-vous ? ». La preuve par l’image.
3/ « Anna Kournikova, sauve-moi ! »
William Lepeska, 40 ans, sans-abri, n’est pas un admirateur des plus secrets. Après avoir harcelé l’ex Spice Girls Melanie Brown pendant cinq ans, il tente en 2005 d’attirer l’attention de sa nouvelle icône : Anna Kournikova. Son plan de bataille ? Rejoindre à la nage la demeure en bord de mer de la joueuse, en Floride. Une fois à terre, totalement nu, il se met à hurler : « Anna, sauve-moi ! » Un cri de la dernière chance quand on sait que ce dernier avait déjà envoyé des lettres sexuellement explicites à cette même adresse. Et publié des posts comparables sur son site internet. Devant le juge, William Lepeska lâchera : « Je pensais que peut-être Anna avait une sincère amitié pour moi. » Au point de se faire tatouer son nom sur un biceps...
4/ Fan à temps plein
Mai 2012. Jérémy Chardy affronte le Taïwanais Lu Yen-hsun au premier tour de Roland-Garros. Accompagné de son fan numéro 1, vêtu d’un tee-shirt jaune. Présent, mais surtout bruyant. Qui aura au moins le mérite de faire rire l’adversaire du Français, lequel s’exprimera à la fin du match : « Il vient à tous mes matchs et scande mon nom à tous les matchs. Il chante aux changements de côté ! Mais je le ne connais pas... »
5/ Embrasse-moi, Rafa!
« Pour moi ce n’était pas un problème. Le gars était très sympa. Il m’a dit : ‘Je t’aime” et m’a embrassé. » Rafael Nadal, aussi, a été très sympa ce jour-là. Alors qu’il vient de battre Gaël Monfils en huitième de finale de l’US Open 2009 et change de t-shirt, un fan espagnol de 23 ans à l’époque, Noam Aorta, vivant dans le Queens à New York, saute la barrière séparant les tribunes du court et lui fonce dessus pour lui passer les bras autour du cou et l’embrasser sur la joue. Problème : aux Etats-Unis, on ne badine pas avec la sécurité. Il était question, au moment des faits, qu’il encourt d’une grosse amende et d’un passage par la case prison.
