Le sourire et la voix douce de Mary Pierce n’ont jamais trompé personne

Sur le court, avec son jeu tout en puissance, la Française était capable de venir à bout de n’importe quelle adversaire. Et si elle n’a jamais dépassé la 3e place mondiale, Mary Pierce a battu toutes les plus grandes de son époque, de Graf à Hingis en passant par Davenport ou encore Clijsters et Henin.

Entraînée par un père tyrannique qu’elle détestait, la native de Montréal a réussi à se construire ensuite sans lui, pour décrocher le palmarès français le plus impressionnnat de l’ère open. Mary Pierce a aussi réussi l’un des coups les plus extraterrestres de l’histoire du tennis, ce lob mythique entre les jambes en quart de finale de Roland-Garros 2000, face à une Monica Seles incrédule !

Malgré une tendinite à l’épaule qu’elle a dû soigner tout au long de cette quinzaine, la Française finira ensuite par remporter le tournoi.

Juste avant ce titre, le plus grand moment de sa carrière, Pierce s’était tournée vers la religion, ce qui lui a ensuite permis de gérer sa carrière dans la paix et la sérénité et, même, de pardonner à son père.

Embêtée par de nombreux pépins physiques, Mary Pierce quitte le circuit en 2006, non sans avoir réussi une saison 2005 incroyable, ponctuée de deux ultimes finales en Grand Chelem. Chapeau !