« J’espère que vous avez compris mon jeu » !

Cette phrase, prononcée dans la foulée de sa finale perdue à Roland-Garros en 1988, a collé à la peau d’Henri Leconte des années. Sifflé par le public français, Riton se réconciliera finalement avec lui trois ans plus tard, en 1991, en soulevant la Coupe Davis à Lyon. La plus belle victoire de sa carrière, dira le Français évoquant son point remporté face à Pete Sampras. Il faut dire que le gaucher avait de quoi briller et faire rêver avec ce bras gauche magique mis au service d’un jeu d’attaque incroyable.

Capable de venir à bout de n’importe quel joueur, Henri Leconte n’avait qu’un mot d’ordre : la pris de risque maximale. Alors forcément, parfois ça passait et parfois non. S’il n’a disputé qu’une finale en simple en Grand Chelem, Henri Leconte a remporté le double à Roland-Garros avec son pote Yannick Noah.

Son meilleur classement, il l’a décroché en 1986, avec une incursion dans le Top 5 (5e) grâce à des demi-finales à Roland-Garros et Wimbledon, un quart à l’US Open et deux titres d’affilée à Genève et Hambourg. Toujours imprévisible, Henri Leconte a pris sa retraite en 1996. Il fait désormais les beaux jours des tournois des Légendes ou des chaînes de télévision. Et sur le court, tout le monde le comprend !

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Consultant télé, président d’un club de padel