Il a un point commun avec Rafael Nadal.

Celui d’avoir remporté Roland-Garros dès sa première participation. A seulement 17 ans. Cette année-là, en 1982, Mats Wilander a entamé ce qui deviendra par la suite une longue et belle histoire d’amour avec le public français.

Encore aujourd’hui, le Suédois ne manque pas une édition du tournoi parisien, distillant dans les médias son sens incroyable du jeu.

Lors de son premier titre, alors qu’il ne dispute que son 3e tournoi en Grand Chelem, Wilander écarte successivement Lendl, Gerulaitis, Clerc et Vilas.

Stratège sur le court, passeur hors pair, il conquiert définitivement le coeur du public en faisant rejouer une balle de match en demi-finale : le coup droit décroisé de Jose Luis Clerc a été annoncé « Faute », l’Argentin s’énerve et Wilander, que l’arbitre a annoncé gagnant, lui donne raison.

Les Français garderont toujours pour lui cette petite tendresse, même lorsqu’il battra Leconte, en finale en 1988. Tout au long de sa carrière, Wilander, qu’on a parfois qualifié de métronome, a eu à coeur de faire évoluer son jeu vers un registre plus complet. Outre ses 3 titres parisiens, il a ainsi remporté 4 autres titres majeurs.

Seul Wimbledon manque à son palmarès, malgré 3 quarts de finale. Ses bourreaux ? Cash, Mecir et McEnroe, excusez du peu !