11 ans. C’est à cet âge qu’Enzo Pierrot a dû quitter la Guadeloupe et sa famille pour poursuivre ses rêves tennistiques en France métropolitaine. Un changement radical qu’il a su gérer avec succès. En 2019, il est devenu vice-champion de France des 11/12 ans. Performance plus que prometteuse, malgré une défaite en finale - 1/6 6/4 6/3 face à Axel Fréchet - qui est restée comme son “pire souvenir sur un court de tennis.” Pour digérer, il s’est sans doute remémoré sa citation favorite : “L’échec d’aujourd’hui sera la réussite de demain.” Son plus beau souvenir sur un terrain ? Sa “première victoire contre un adulte, à 9 ans”. Soit cinq ans et demi après avoir commencé à taper dans la balle.

Se définissant comme “attaquant de fond de court qui monte au filet” aimant s’appuyer sur son coup droit et pouvant aussi compter sur son endurance, le jeune Français nous a confié devoir notamment progresser à la volée. Histoire de parfaire son jeu offensif, et pouvoir espérer concrétiser son rêve : “remporter des titres du Grand Chelem.” A l’instar de Rafael Nadal. L’homme qui l’a fait particulièrement vibrer en remportant son 13e Roland-Garros en 2020, et pour lequel il a versé une larme l’année suivante en le voyant s’incliner contre Novak Djokovic en demi-finale. Doué pour le piano, le maestro Enzo a dû arrêter cette pratique pour se consacrer à son instrument à cordes favori. Avec l’espoir d’en devenir l’un des plus grands virtuoses du monde.