On ne peut pas lui reprocher de ne pas être fidèle. Depuis ses débuts tardifs à 11 ans, Lorenzo Sonego travaille avec le même coach, Gipo Arbino. Au départ pourtant, rien ne prédisposait le Turinois, né en 1995, à devenir pro. A tel point qu’à 19 ans, sa Fédération ne l’avait même pas repéré ! Mais à force d’efforts et de persévérance, Sonego a réussi à grimper les échelons, s’appuyant sur un service et un coup droit des plus solides. C’est à Monte-Carlo en 2019, que le grand Italien (1,91m) s’est fait remarquer. Arrivé de Marrakech le samedi matin à 9h, après deux heures de sommeil, pour disputer son premier match de qualif’, Sonego s’était ensuite hissé jusqu’en quart. Deux mois plus tard, il décrochait son premier titre sur le circuit, à Antalya, qui sera suivi de deux autres, dont Metz en 2022. Né en 1995, celui qui n’hésite pas à monter au filet pour conclure les points, a aussi atteint les huitièmes en Grand Chelem à Roland-Garros en 2020 et 2023 ainsi qu’à Wimbledon en 2021. Et en 2023, il aussi soulevé la Coupe Davis. Plutôt sympa pour un joueur découvert sur le tard. Va tutto bene !