En plus d’être douée pour le tennis, Emma Jouy a un talent caché : "prendre de belles photos.” Sa mémoire, elle aussi, est plutôt habile pour immortaliser les moments. Bons comme mauvais. Originaire de Nouvelle-Calédonie, elle n’a pas oublié son tout premier tournoi disputé en Australie à 6 ans, trois années après avoir tapé ses premières balles. Son meilleur souvenir sur un court ? “Un double gagné après avoir sauvé huit balles de match.” Le pire ? “Mener 6/3 5/3 40-0 et perdre le match.” Fan de Rafael Nadal, elle a particulièrement vibré lors de la victoire épique de l’Espagnol face à Daniil Medvedev en finale de l’Open d’Australie, pour soulever son 21e titre du Grand Chelem.

Se définissant comme contre-attaquante avec le revers comme coup favori, Emma peut aussi s’appuyer sur ses qualités physiques. Domaine dans lequel elle estime être le plus en avance, notamment par rapport à l’aspect mental qu’elle a, de son propre aveu, davantage besoin de travailler. Habituée à sautiller et se taper sur la cuisse entre les points, la jeune Française a aussi un petit côté superstitieux en ce qui concerne “la tenue de match” (le fameux t-shirt qui gagne ?). Affectionnant jouer sur terre battue, elle rêve de gagner plusieurs titres du Grand Chelem, notamment ses deux favoris : Roland-Garros et l’Open d’Australie. De quoi être à l’origine de nouvelles belles photos en étant, cette fois, devant l’objectif.