Valentin Royer

Il a commencé 2025 autour de la 200e place mondiale, disputé ses premiers tournois sur le circuit principal et bouclé la saison aux portes du Top 50 (56e). Une vertigineuse ascension pour celui qui a été formé à la dure, en Europe de l’est, de Prague à Belgrade en passant par Varsovie. De toutes ces années passées au gré des déplacements professionnels de ses parents, Valentin Royer garde un sens prononcé du travail et de la discipline. Côté jeu, il se décrit lui-même comme un puncheur de fond de court. Et s’il ne rechigne pas à bosser encore et encore, pour améliorer toujours plus ses coups, notamment son service qu’il voudrait encore plus percutant, Valentin Royer a mis également l’accent sur le mental. Avec un unique adage que ce soit par rapport au classement, à ses ambitions ou pendant ses matchs : « l’instant présent ». Et ça lui réussit, puisqu’après une impressionnante mise en jambes en Challenger début 2025 (2 titres, 1 finale et 3 demies, le tout consécutivement), ce fan d’AC/DC a enchaîné avec des 2e tour à Wimbledon, Cincinnati et l’US Open, avant de se hisser en finale à Hanghzou, après être sorti des qualifs, avec des victoires sur Rublev, Tien et Moutet. Sacrée saison. Et pour confirmer cette ascension, il fait quoi Valentin Royer ? Il continue à bosser dur ! Parce que s’il n’est pas du genre grosse tête et qu’il n’aime pas parler de son niveau ou de ses ambitions, il garde quand même son rêve d’enfant : gagner un Grand Chelem.