A 30 ans passés (elle est né en 1989), Lesia Tsurenko s’offre un deuxième souffle. Pourtant, elle a bien failli tout arrêter pour s’engager pour son pays, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine début 2022. Elle est finalement restée, notamment pour récolter des dons (à commencer par ses gains) et pour montrer l’exemple dans son domaine côté combativité. L’Ukrainienne, pas forcément la plus spectaculaire sur le court, s’y est employée avec soin, notamment à Roland-Garros en 2023, où elle a atteint les huitièmes de finale pour la 2e fois après 2018. Mais également dans la foulée à Wimbledon où au 3e tour, face à Ana Bogdan, elle s’est imposée en remportant le plus long jeu décisif féminin en Grand Chelem : 38 points (20-18) ! Certes, elle n’a pas regoûté aux joies d’un quart en Majeur (US Open 2018), mais elle a aussi affiché une belle régularité tout au long d’une saison qui l’a vue regagner plus de 100 places au classement, revenant aux alentours d’un Top 30 déjà côtoyé en 2019. Tsurenko avait ensuite connu des mois de galère, notamment à cause d’une blessure au coude, qu’on lui avait prédite incurable et qui l’avait fait passer de la 23e (février 2019) à la 180e place (août 2021) ! Des soucis qu’elle a donc laissés loin derrière : quand on veut, on peut !