Lundi 18 mai
Un nouveau challenge, pour démarrer cette semaine du bon pied. Avec cette fois Novak Djokovic aux commandes, le Serbe proposant cent minuscules double tours de corde à sauter à réaliser consécutivement. Rien que ça. De quoi donner le vertige à Lei Jun, le patron de Xiami qui tweete depuis… un iPhone, le principal concurrent de ses produits. Daria Kasatkina, elle, ne perd pas la tête et simule une entrée sur le court du central de l'US Open en bidouillant un montage sur les réseaux sociaux. Moins fatiguant.
Mardi 19 mai
Les mauvaises nouvelles peuvent tomber à n’importe quel moment, même au beau milieu d’une longue pause tennistique. Ainsi, Huertas Del Pino apprend qu’il est suspendu deux années de toutes compétitions par la Fédération Internationale de Tennis en raison d’un contrôle positif à la marijuana. Mauvais trip, pour le Péruvien… Good news, en revanche, pour cette famille parisienne, dont les deux enfants trouvent deux lingots d’or durant le confinement, en voulant construire une cabane dans leur maison du Loir-et-Cher. Les objets, d’une valeur de 100 000 euros, se cachaient dans les draps de la grand-mère rangés dans une pièce inutilisée. Ou quand le chômage partiel devient rentable.
Mercredi 20 mai
« Ça va ressembler à des matchs d'entraînement, plus ou moins. Lorsqu’on évoquera le vainqueur de cette édition, ce sera constamment : ''Tu sais, ce gars qui a gagné l'US Open 2020 sans supporter.'' La valeur ne sera pas la même. Si nous recommençons en décembre ou en janvier, ça ne changera pas grand-chose. Je ne crois pas qu'il y aura de tournoi à huis clos, car le circuit fonctionne beaucoup avec la billetterie et les sponsors. Si les sponsors investissent, c’est parce que les gens viennent regarder. » Marin Cilic est plutôt clair, il ne veut pas de tournoi sans fan. Un souhait compréhensible, comme celui des clients de grande surface qui réclament une certaine propreté quant aux aliments achetés. Or, à Arnhem (Pays-Bas), Bart van den Akker trouve… une énorme mygale, dans sa barquette de raisins. Vivante, bien entendu.
Jeudi 21 mai
24 heures de silence en hommage à Ashley Cooper, envolé à 83 printemps. Et tant pis s’il y a la deuxième édition d’« Un Picasso pour 100 euros », où une Italienne chanceuse remporte le tirage au sort lui donnant droit à une œuvre estimée à un million. Entre les sous et la vie, l’option est vite choisie.
Vendredi 22 mai
Joyeux anniversaire, Pac-Man ! En cette journée de mi-mai, le personnage mythique du jeu vidéo souffle ses 40 bougies. D’ailleurs, beaucoup ont dû s’y remettre pendant la période de confinement. Qui, pour Stéfanos Tsitsipás, représente un véritable cadeau pour la Terre. « En fait, je crois qu’on devrait nous mettre en mode confinement une fois par an. C'est bon pour la planète, et pour la nature, philosophe le Grec. Pour l’environnement, c’est bénéfique. La vie est si speed, vous n'avez jamais le temps de rester avec votre famille et de vous connecter avec votre entourage. Là, c'est l'opportunité de le faire. » On aurait le droit de modifier les dates à notre guise, ou ce serait inévitablement avant l’été quand les premiers rayons du soleil apparaissent ?
Samedi 23 mai
Quand Djokovic s’active, les autres suivent. Organisateur de l’Adria Tour, une compétition itinérante dans les Balkans prévue à cheval sur juin-juillet et qui doit passer par quatre villes (Monténégro, Zadar, Zagreb et Belgrade), le Djoker voit du beau monde accepter son invitation. Seraient donc présents Viktor Troicki, Dominic Thiem, Grigor Dimitrov ou bien Damir Džumhur. Encore faut-il que le coronavirus laisse le monde tranquille, et n’empêche pas le bon déroulement des parties qui pourraient même accueillir du public. Dans le cas contraire, le numéro un au classement ATP n’aurait plus que ses yeux pour pleurer. Des larmes coulant également sur les joues de ce Chinois, qui a largué sa copine. Laquelle a fait livrer une tonne d’oignons devant son domicile pour le faire pleurer, en guise de vengeance. Naturel et innovant.
Dimanche 24 mai
Cilic-Roger Federer, même combat. Comme un écho et pas pressé de reprendre la raquette, le Suisse considère que son sport ne vaut plus vraiment le coup s’il est pratiqué dans des enceintes vides : « Même si on doit attendre plus longtemps pour un retour à la normale, j'espère que le circuit reprendra comme avant. Ou qu’au moins les tribunes seront au tiers, à moitié pleines sur les grands courts. Bien sûr, il est possible de jouer sans fan. Quand on s'entraîne, il n'y a personne la plupart du temps. Mais je ne peux pas envisager un stade vide, je ne veux pas que ça arrive. » Un souci de riche, à côté de l’histoire de Jyoti Kumari. Âgé de quinze balais, cette adolescente indienne a traversé 1200 kilomètres à vélo… avec son père blessé sur le porte-bagages, sans oublier leurs effets personnels, afin de rejoindre leur village d’origine. Sur une bicyclette d’occasion, s’il vous plaît !